Revue de presse kinoise du 16 juin 2016. La session parlementaire de mars s’est clôturée mercredi 15 juin en RDC. Certains titres de la presse évoquent les discours des présidents de l’Assemblée nationale et du Senat à cette occasion.
«Aubin Minaku se réjouit de la qualité de la production législative», titre Forum des As. A la clôture de la session de mars mercredi, le président de l’Assemblée nationale s’est dit fier des résultats obtenus au cours de cette session, au regard de la qualité de la production législative. Il a salué l’adoption, par les deux chambres du Parlement, de la loi modifiant et complétant celle qui porte sur l’identification et l’enrôlement des électeurs en RDC. D’après lui, l’adoption de ce texte était dictée autant par le souci de sa mise en harmonie avec la loi électorale que par celui de permettre à la CENI de réviser le fichier électoral en enrôlant les nouveaux majeurs et les Congolais résidant à l’étranger.
Forum des As cite également le président de l’Assemblée nationale qui reconnait que pour « asseoir un processus électoral apaisé, certains défis restent à relever, notamment la publication du calendrier électoral, le financement et la sécurisation dudit processus.» Ceci doit passer par le dialogue, a estimé le président Aubin Minaku.
L’Avenir s’intéresse également à la clôture de la session de mars à la chambre basse du Parlement. «Aubin Minaku rappelle la nécessité du dialogue», titre le quotidien.
Pour le président de l’Assemblée nationale, rapporte le tabloïd, le dialogue politique inclusif initié par le chef de l’Etat reste le cadre privilégié pour faire avancer le processus électoral.
D’autres journaux reviennent sur le dossier des insolvables du Fonds de promotion de l’industrie (FPI). La Prospérité titre à la une: «L’Assemblée nationale vote des sanctions contre l’ADG Constatin Mbengele». Le journal révèle que les députés nationaux, réunis en plénière mercredi 15 juin, ont pris la résolution de demander au gouvernement de suspendre l’ADG du Fonds de promotion de l’industrie (FPI).
La chambre basse du Parlement a sanctionné Constantin Mbengele et son adjoint après qu’une commission instituée a réuni des preuves de détournement des prêts d’investissement du FPI accordés aux promoteurs dont les impayés de remboursement s’évaluent à plus de 140 millions de dollars américains, rapporte le quotidien.
Le comité Mbengele est également accusé, souligne le tabloïd, de non-réalisation des projets d’investissement du FPI, de gabegie financière, de dissolution de la commission de recouvrement et de reports des échéances de remboursement.
La Prospérité indique à ce sujet que les députés ont également recommandé au gouvernement de procéder au recouvrement forcé des impayés du portefeuille de l’Etat en lançant des actions en justice. Les élus nationaux ont, à cet effet, recommandé que les conditions d’octroi des crédits et des subventions soient dépolitisées et que les conditions d’octroi des subventions soient également à requalifier.
Le journal s’interroge si la démarche de l’Assemblée nationale sur le dossier FPI sera entendue et suivie, à la fois, par le gouvernement et la justice congolaise.
«Dossier FPI à l’Assemblée nationale, Mbengele livré en pâture », estime pour sa part Le Phare. Le journal indique qu’au moment où l’opinion attendait des sanctions contre les ministres et députés incriminés dans le rapport d’enquête parlementaire sur la situation de cet établissement public, la plénière de la chambre basse a opté pour la suspension de l’ADG Mbengele, ainsi que de son adjoint.
En dépit des sages orientations du président de l’Assemblée lors du débat sur les recommandations des députés adressées au gouvernement, la majorité de députés a réclamé la déchéance du patron du FPI sans autre forme de procès, fait remarquer le journal.
Sur un autre chapitre, Le Phare parle de l'avènement de Jean-Claude Masangu, ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo, à la tête de l’UDCO, un mois après le décès de Banza Mukalay. Le quotidien est d’avis que l’incertitude qui planait sur la survie du parti politique «Union pour le développement du Congo», et les craintes sur sa dislocation ont laissé la place en une foi aux lendemains.
Le tabloïd indique que ce parti de la majorité, orphelin après la disparition de son président national, Baudouin Banza Mukalay, en mai dernier, vient en effet, de se trouver un nouveau tuteur, celui-là qui entend mettre toute son énergie et toute son intelligence pour la survie de l’UDCO par la redynamisation de ses activités et la poursuite du programme de son implantation dans les autres provinces du pays.
Pour Le Phare, l’avènement de Jean-Claude Masangu a suscité les espoirs de hisser l'UDCO parmi les partis-phares de la majorité présidentielle.