Sassou Nguesso invite Kinshasa et le M23 à poursuivre leurs pourparlers

(De g.à.d): Le président congolais Joseph Kabila et son homologue du Congo Brazzaville Denis Sassou Nguesso, le 1er décembre 2012 à Kinshasa. Ph. www.presidentrdc.cd

Le président du Congo Brazzaville, Denis Sassou Nguesso, a salué la poursuite des pourparlers à Kampala entre le gouvernement de la RDC et les rebelles du M23. Il a souhaité que ces négociations restent dans le cadre du schéma tracé par la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL).

Denis Sassou Nguesso a plaidé pour la fin des conflits armés dans l’Est de la RDC:

«Il est bon, comme cela se fait actuellement, de s’appuyer sur la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs pour promouvoir un règlement qui préserve la paix et la sécurité dans la région ainsi que la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo. Parmi les désirs communs, [il y a] celui de voir ces situations et épreuves inacceptables être définitivement enraillées

Le président du Congo s’est exprimé ainsi à Brazzaville, au cours de la cérémonie d’échange des vœux de nouvel an avec les ambassadeurs accrédités dans son pays.

Denis Sassou Nguesso devrait, cette année, accéder à la présidence tournante de la CIRGL, en remplacement de l’Ougandais Yoweri Museveni, dont le pays abrite depuis le 9 décembre les pourparlers entre le gouvernement de la RDC et les rebelles du M23.

Le 21 décembre dernier, date de leur suspension, ces pourparlers avaient débouché sur l’adoption du règlement intérieur ainsi que de quelques points sur l’ordre du jour.

Laissée en suspens avant la trêve, la question du cessez-le-feu que demande le M23 risque cependant de constituer un nouveau blocage, estiment les observateurs. Le Gouvernement, encouragé par la société civile, avait refusé de signer ce cessez-le-feu, estimant que cette question relevait plutôt des prérogatives des chefs d’Etat des Grands Lacs.

Les délégations du Gouvernement et des rebelles du M23 affichent déjà complet dans la capitale ougandaise après la trêve de deux semaines observée pour les fêtes de fin d’année. Annoncée pour le 4 janvier dernier, la reprise des pourparlers directs entre les deux parties se fait toujours attendre.

 

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