Cent cinquante (150) clients de la Société nationale d’électricité (Snel) habitant le quartier “Mission” de la commune de Kasuku, sont venus se plaindre au siège de la Snel. Affirmant être en ordre avec cette entrprise, ils affirment de manquer du courant électrique depuis quatre mois. Ils craignent de passer la nuit de la Saint Sylvestre en obscurité, alors que d’autres quartiers ont du courant, rapporte radiookapi.net
C’est vers 8 heures que ces abonnés sont arrivés devant le bureau de la Snel, en face de l’Institut de Kindu, sur le boulevard Lumumba de la commune de Kasuku. Selon Gaby Umba Lolekola, qui a représenté les autres clients, cela fait quatre mois que lui et ses amis n’ont été servis que deux fois par cette société, alors qu’ils sont en ordre. Par ailleurs, a-t-il ajouté, le directeur de la société qui les a vus, a refusé de les recevoir avant de sortir par une autre porte. C’est comme s’il y avait un conflit, a-t-il dit. M. Gaby Umba demande à l’autorité provinciale de trouver une solution pour que les abonnés rentrent dans leur droit avant la fête. de fin d’année.
Interrogé par radiookapi.net, le chef de district de la Snel, l’ingénieur Georges Muetu Tuikale, rétorque qu’il n’a pas refusé de les recevoir. Mais il a respecté l’organisation de travail, soutient-il : « Ils sont arrivés avant 9 heures, alors que nous ouvrons nos bureaux à 9 heures. Quand nous avons débuté le travail, j’ai reçu M. Kayombo qui est le représentant de tous les abonnés de ce quartier. Ils ne sont pas au nombre de cent cinquante (150). Ils sont à soixante- trois (63). Ce n’est pas correct quand ils disent qu’ils n’ont pas été alimentés pendant quatre (4) mois. Au mois d’octobre, ils avaient du courant. Le problème qui se pose est celui de câble sur ce tronçon. Le câble existant s’endommage juste après avoir envoyé du courant, même si nous le réparons ».
Le chef de district rasurre que des travaux sont exécutés dans l’ensemble pour améliorer la situation. Cependant ,à cause de la vétusté du réseau souterrain qui date de l’époque coloniale, la Snel est en train de remplacer progressivement ce réseau par le réseau aérien, ce qui va mettre fin à ce problème technique qui ne dépend donc pas de sa volonté.