Le gouvernement a l’obligation d’imposer la paix sur l’ensemble du territoire. Et s’il n’en est pas capable, il doit tout aussi la négocier. C’est la déclaration du président du comité national de l’UDPS, en réaction à la décision du CNDP et du Pareco de cesser les hostilités à l’Est du pays. Valentin Mubake estime qu’il ne faut pas se contenter d’une déclaration unilatérale des fractions armées, rapporte radiookapi.net
Valentin Mubake propose un débat général pour aborder les questions de fond, non traitées, pour l’avenir de la RDC : « Il faut donc que la cessation des hostilités, décidée unilatéralement par quelques fractions de groupes armés, soit le résultat de la négociation. Car le gouvernement a été incapable d’imposer la paix pour ses citoyens du Nord et Sud Kivu et, plus tard peut-être, pour ceux de la Province Orientale. Il ne faut donc pas se contenter d’une déclaration unilatérale, à laquelle les auteurs peuvent tout aussi unilatéralement mettre fin à tout moment. Mais il y a aussi des questions de fond qui demeurent intactes. Ils doivent faire l’objet d’un débat général au niveau du pays, car il faut malheureusement se rendre compte que des conciliabules secrets ont emmené, depuis 1996, ce pays à des résultats catastrophiques que nous payons tous. Ces questions de fonds sont de 3 ordres pour l’UDPS. Comment mettre fin à la guerre, c’est-à-dire passer de la cessation des hostilités à la paix ? Deuxièmement, la question des FDLR. Troisièmement, quelle sera la configuration de l’armée congolaise, la police congolaise, ainsi que les services spécialisés de ce pays à l’issu de ces négociations de paix ? »