C’est la conclusion à laquelle est arrivé le juge principal et président du tribunal de garnison militaire de Ngaliema, le capitaine Paty Sangwa. Au cours de l’audience de mardi, 6 prévenus ont comparu en flagrance infractionnelle. 4 témoins et renseignants ont été également entendus pour un éclairage sur certains faits à charge des prévenus, rapporte radiookapi.net
A la suite de l’absence de certaines pièces à conviction, le tribunal de garnison militaire de Ngaliema n’a pas pu poursuivre l’audience de flagrance. L’audience publique sur l’assassinat du vice-président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, Daniel Botheti, est donc renvoyée à jeudi prochain au camp Nkokolo.
Les avocats des prévenus ont exigé des pièces comme le certificat du décès de Daniel Botheti, l’authenticité de l’arme supposée utilisée pour lui ôter la vie, et des registres de renseignement sur la fréquentation scolaire des prévenus accusés d’avoir menti sur leur scolarité et leur statut de militaires.
Ensuite, le tribunal a demandé à l’organe de la loi d’amener, endéans 8 jours, un expert en matière d’armes pour vérifier l’arme AK 08236. C’est l’arme qui aurait été utilisée par Inoki Lesene, cerveau moteur de la bande de présumés assassins. Le greffier est également instruit de faire appel à la République à la prochaine audience.
Enfin, le directeur du CPRK, ainsi que le cousin du prévenu Patrick Kibwe Muewa, devront apporter d’autres renseignements. Notamment sur la fréquentation scolaire ou non des prévenus, ainsi que sur leur ancienne incarcération à l’ex prison de Makala.