Les rebelles ougandais de LRA poursuivent leurs exactions à l’intérieur du territoire de DUNGU, à plus de 800 kilomètres au nord-est de Kisangani. La commission diocésaine “Justice et paix” qui dénonce cette situation, parle notamment, des pillages de quelques localités et des tentatives d’enlèvement de femmes à Lidimbiri et à Limbuere, rapporte radiookapi.net
Les derniers forfaits de ces rebelles ougandais remontent au 16 juin dernier dans les localités de Bitima, Nokonge, Lidimbiri et Limbwere. Ces cas n’ont cependant été rapportés que ce jeudi matin par la commission diocésaine “Justice et paix”. Celle-ci affirme que plusieurs biens matériels ont été emportés par les assaillants, notamment, des chèvres, des habits et des produits agricoles. La même source signale qu’à la chapelle Nangunge, les LRA ont également emporté des objets sacrés, y compris les offrandes. A Lidimbiri et à Limbwere, ces rebelles ont été, semble-t-il, fascinés par la beauté féminine. Deux femmes enceintes ont échappé de justesse à un enlèvement.
La société civile du territoire s’inquiète, mais le commandant de la 9e région militaire rassure. Le général Jean-Claude Kifwa affirme à ce propos que des opérations conjointes seront bientôt amorcées contres ces rebelles par les forces congolaises, ougandaises et soudanaises, avec l’appui de la Monuc.
Appel de Ban Ki- Moon
Par ailleurs, dans un rapport adressé au Conseil de sécurité, le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-Moon, presse les rebelles ougandais de la LRA (Armée de résistance du seigneur), de libérer les femmes et les enfants enlevés dans des pays voisins. Il demande aussi au groupe de travail de l’ONU en Ouganda, de surveiller, avec les pays voisins, les actions des rebelles ougandais qui recrutent des enfants dans les pays limitrophes et en abusent.
Selon l’Unicef, plus de 25 000 enfants ont été kidnappés par la LRA pour en faire des combattants ou des esclaves sexuels, depuis 20 ans.
