Les conditions de vie sont insoutenables pour ces personnes. Le constat a été fait mercredi par le bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) du Nord-Kivu, après une mission de 48 heures, rapporte radiookapi.net
Ces déplacés ont besoin d’une assistance en vivres et non vivres. M. Daniel Ahula, assistant humanitaire explique : «Il y a des familles de déplacés venus de Nyanzale, Kashuga, Darubandi, Tongo, de Mweshe. Tous sont venus vers Kitshnaga. Selon le comité de déplacés de Kitshanga, il y a actuellement au moins 6 mille personnes qui sont encore dans les familles d’accueil. Elles ont besoin des vivres et des non vivres.»
Au plan sanitaire, la capacité du centre de santé de Kitshanga est limitée à 40 lits. Actuellement ce centre reçoit par jour plus de 65 malades, a souligné la même source.
Par ailleurs, ces déplacés ne savent pas faire étudier leurs enfants. «Les prix des produits manufacturés ont sensiblement doublé, parce qu’il y a eu blocage de tous les axes. Maintenant là, nous sommes en train de consolider les données. Après nous allons échanger avec les partenaires. Mais, il y a un besoin urgent», a insisté Daniel Ahula.
