CEI : premier test du matériel pour l’identification et l’enrôlement des électeurs

Ce test s’est passé à l’Institut supérieur de commerce (ISC), à l’Université protestante du Congo (UPC) et à l’Institut facultaire des sciences de l’Information et de la Communication (IFASIC) à Kinshasa et à Ngeba dans le Bas Congo. Il consiste à vérifier la fiabilité de ce matériel électorale, en ville comme en brousse. Il s’agit de cameras, micro-ordinateurs, scanner et imprimantes Laser.

Les trois fournisseurs retenus après appel d’offre (Le sud africain MMA, le franco-sud africain Sagem Fax Group et le belge Zetes Pass) ont commencé à enregistrer les candidats virtuels. Ce test a connu un engouement d’étudiants. « C’est facile et simple, a avoué un étudiant de l’ISC.

La première étape consiste à se faire enregistrer à l’entrée en donnant ses pièces d’identité. La deuxième est la prise de photo devant une caméra à l’intérieur du bureau, puis l’électeur laisse ses empreintes digitales. Il attend cinq à dix minutes la sortie de sa carte plastifiée. Mais l’électeur ne sort pas avec sa carte. Celle-ci permettra aux évaluateurs de se faire une idée sur la fiabilité du matériel selon les fournisseurs. A la fin de l’opération, un seul fournisseur sera retenu. Et ces cartes seront détruites.

Placée sous le haut patronage du ministère de l’Intérieur, cette opération s’est déroulée en présence des représentants de la communauté internationale, dont William swing, représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en RDC.

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