Les huit
hommes sont d’anciens éléments de l’Armée de Libération du Congo, ALC, l’ex-branche armée
du MLC. Ils sont accusés de viols collectifs sur une centaine de femmes et jeunes filles à
Bongandanga, au nord de l’Equateur.
Les huit noms figurent sur la liste de 70
militaires transmise par la Monuc à la justice militaire congolaise. Ils sont présumés
auteurs de viols massifs commis en 2003 sur une centaine de femmes à Songo Mboyo et
Bongandanga.
rnLe responsable de l’unité d’appui à la justice de la Monuc rappelle
qu’en 2003, le bataillon affecté à Bongandanga s’était révolté pour non paiement de sa
solde. Les éléments de ce bataillon s’étaient livrés ensuite au pillage et au viol de plus
d’une centaine de femmes et de jeunes filles.
A cette période, une mission
humanitaire s’était rendue sur les lieux. A ce jour, la plupart des victimes sont arrivées à
Mbandaka. Elles attendent une assistance.
rnContacté à ce sujet, le commandant de
la 3e région militaire reconnaît avoir autorisé ces arrestations sur instruction des
ministères des Droits Humains et de la Défense nationale. Le général de brigade José Mulubi
affirme que ses services ont déjà ciblé une vingtaine de présumés auteurs de ces viols. Il
se dit favorable à un procès équitable pour ces militaires écroués. Le commandant de la 3e
région militaire s’engage enfin à punir tous les malfaiteurs au sein de ses unités.