L’opération va se poursuivre jusqu’à jeudi pour atteindre un chiffre de quatre cent combattants au centre de transit d’Aru.
Parmi ceux qui ont précédé lundi et le week-end, un groupe a exprimé sa volonté d’intégrer les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), et un autre, parmi les plus âgés, voudrait retourner à la vie civile.
« Nous étions comme dans un mouvement obscurantiste, je suis soldat et le je le resterai ; maintenant, je suis disposé à servir et à défendre mon pays », s’est exprimé l’un de ces combattants. Et un autre, plus jeune, a dit : « Je veux continuer avec la carrière militaire, si j’étais devenu rebelle, c’est parce que tous mes parents, papa et maman, ont été tués ».
En revanche, l’un des plus âgés du groupe a estimé que l’heure a sonné pour lui de retourner dans son village. « Je suis un volontaire de 1975. Je ne vois aucun avantage à tirer comme militaire dans ce pays, qu’on m’accorde ma pension ».