Revue de presse du jeudi 18 décembre 2014
La Prospérité s’intéresse au point de vue du président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) sur les grandes questions autour du processus électoral. Le journal reprend une interview de l’abbé Malumalu accordée à Jeune Afrique.
Au sujet du recensement de la population, écrit le quotidien, le président de la Ceni indique qu’il n’a aucune incidence directe sur l’organisation de l’élection présidentielle de 2016. A la seule condition de ne pas la coupler aux législatives qui sont, elles, conditionnées aux conclusions du recensement administratif.
La faute est ainsi attribuée aux députés nationaux qui, en son temps, avaient introduit une disposition dans la loi organique faisant du recensement administratif un préalable à la tenue des élections législatives, écrit le journal. La Ceni n’y serait donc pour rien.
Dans cette interview avec Jeune Afrique, l’abbé Malumalu révèle avoir tiré l’attention des responsables politiques sur l’impact que pourrait avoir le recensement administratif sur le processus électoral.
Processus électoral encore à la une du Potentiel. « Cycle électoral 2014-2016 : la réplique de Kobler », titre le journal.
Après avoir, lundi dernier devant le Parlement réuni en congrès, dénoncé les « injonctions » des partenaires extérieurs, le chef de l’Etat se trouve désormais dans le collimateur de la communauté internationale, écrit le journal.
En réponse au discours de Joseph Kabila, indique le confrère, Martin Köbler a déclaré mercredi à la presse que si ce dernier persistait dans son attitude toute la communauté internationale risquerait de lui tourner le dos.
Concernant le processus électoral, note Le Potentiel, le chef de la Monusco est revenu sur le respect de la Constitution et la publication par la Ceni d’un calendrier électoral réaliste et qui ne dépasse pas l’échéance de 2016.
Sans se lancer dans une quelconque polémique, écrit le journal, le chef de la mission onusienne en RDC a juste rappelé ce que la communauté internationale continue de considérer comme préalable au processus électoral.
A en croire Martin Kobler, les partenaires extérieurs ne transigent pas sur ce point.
L’Avenir s’intéresse au premier conseil des ministres du gouvernement Matata II.
Le journal annonce que cette équipe tiendra son premier conseil de ministres ce jeudi. Le confrère croit savoir que ce premier conseil de ministres va faire le tour d’horizon de la situation sécuritaire du pays.
Une feuille de route du gouvernement sera communiquée à la nouvelle équipe gouvernementale, indique L’Avenir.
Ce premier conseil de ministres qui se tient à la veille des festivités de fin d’année est un moment qui va susciter l’espoir pour un peuple dont le social ne répond pas encore aux aspirations voulues par le chef de l’Etat.