La Prospérité: «Cour constitutionnelle: Vunduawe, Luzolo, Banyaku…confirmés !»

Les quotidiens et journaux de la presse kinoise.

Revue de presse du mercredi 9 juillet.

La Prospérité titre à la une : «Cour Constitutionnelle : Vunduawe, Luzolo, Banyaku…confirmés ! ». Toutes les neuf personnalités appelées à animer cette nouvelle juridiction sont désormais connues. Il s’agit de : Banyaku Luape, Jean-Louis Esambo, Mpunga Sungu, Kalonda Kele, Kilomba Landa, Luzolo Bambi Lessa, Luamba Bindu, Vunduawe Te Pemako Félix et Corneille Wasenda. Leur nomination est intervenue, ce lundi 7 juillet, au terme d’une ordonnance signée par le Chef de l’État, Joseph Kabila Kabange. Les neuf  nominés ont été désignés à raison de trois par le Président de la République, trois  par le Parlement  et, enfin,  trois par le Conseil supérieur de la magistrature, rappelle le journal.

A la lecture de cette ordonnance présidentielle, fait remarquer pour sa part Forum des As, cette Cour se veut plutôt « misogyne ». Aucune femme parmi les neuf hauts magistrats nommés. Moralité, la notion de parité hommes-femmes, consacrée par la constitution congolaise, n’a donc pas été prise en compte. «Ni l’institution Président de la République, ni les deux chambres du Parlement, ni le Conseil supérieur de la magistrature n’a cru devoir désigner de femmes dans leurs quotas respectifs. Pourtant, dans son dernier discours, du reste très applaudi, devant les deux chambres du Parlement réunies en congrès, le Chef de l’Etat s’était engagé à respecter et à faire respecter la parité », déplore le quotidien.

De son côté, L’Avenir revient sur le discours prononcé par le président de l’Assemblée nationale à la 40ème Session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie.  Évoquant la question de la révision constitutionnelle, ainsi que la problématique 2016, selon le journal, Aubin Minaku n’a pas usé de la langue de bois pour une fois de plus clarifier la position de la Majorité au pouvoir. « Toute Constitution valide au monde prévoit sa propre procédure de révision. Touche pas à ma constitution est un discours anticonstitutionnel », soutient-il