Le Potentiel : « Agression rwandaise : Tshisekedi et Huang Xia discutent de la résolution 2773 de l’ONU pour la désescalade des tensions »

Revue de presse du mardi 11 mars

L’entretien que le Président Félix-Antoine Tshisekedi, a accordé à l’envoyé spécial du Secrétaire général des Nations unies dans la région des Grands lacs, mais aussi les auditions de certains cadres du PPRD par la justice militaire sont deux sujets auxquels s’intéressent les médias congolais ce mardi.

Le Conseil de sécurité des Nations unies organise le 4 avril prochain, à New York aux États-Unis d’Amérique, une réunion sur l’application de sa résolution 2773, en vue de réduire les tensions entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, a annoncé Huang Xia, envoyé spécial du Secrétaire général des Nations unies pour les Grands Lacs, indique l’Agence congolaise de presse.

Cette réunion est l’occasion pour aboutir à la désescalade des tensions actuelles, a-t-il renchéri, soulignant également la nécessité de reprendre les processus de Luanda et de Nairobi après désescalade, ajoute l’agence.

Ce rendez-vous, explique Info 27, précurseur de la prochaine réunion du Conseil de sécurité à New York, s’inscrit dans une dynamique résolue de pacification régionale.

Au cours de cet entretien, note le journal, les deux interlocuteurs se sont penchés sur l’évolution inquiétante de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.

Cette rencontre, rapporte Le Potentiel, a mis en lumière les préoccupations croissantes concernant l’offensive du mouvement M23 dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, un conflit exacerbé par le soutien du Rwanda.

La situation en RDC a atteint un niveau critique, avec des milliers de personnes déplacées en raison des conflits armés, rappelle le quotidien.

L’envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies, a indiqué qu’il a réitéré au chef de l’État, la volonté forte des Nations Unies d'accompagner, d'appuyer les pays de la région des Grands Lacs, dans tous les efforts de paix, et de sécurité, pour relever l'enjeu immédiat de la désescalade de tensions pour mieux gérer les enjeux à moyen, à long terme, c'est-à-dire chercher une solution durable, globale afin d’assurer la paix et la stabilité des Grands Lacs dans la réalité, conclut pour sa part Mediacongo.net.

Minaku, Shadari, Kambere, … repartent libres

Dans un autre registre, l’audition des cadres de l’ancien parti au pouvoir, le PPRD, intéresse aussi les médias congolais.

Aubin Minaku et les autres cadres du PPRD sont repartis lundi 10 mars libres, après les auditions à l’Auditorat militaire, mais sans leurs téléphones restés entre les mains des auditeurs militaires pour des séances de monitoring et de contrôle de contenu, renseigne Africa News.

Quelques cadres et militants du PPRD qui les attendaient dehors pendant les auditions les ont ovationnés et accompagnés à leur sortie de l’Auditorat, ajoute le média.

Ces cadres du PPRD ont été auditionnés durant plusieurs heures sur des questions sécuritaires, dont les accusations de complicité avec les rebelles du M23, soutenus par l'armée rwandaise, croit savoir 7sur7.cd.

Les conclusions de ces auditions n’ont pas été révélées, et aucune information n'a filtrée, précise le tabloïd.

Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie promet d'accentuer la mobilisation à Kinshasa contre toute tentative d'entraver la liberté d'expression, note Mediacongo.net.

Très déçu du déroulement de ces auditions, rapporte le portail, India Omari, l’un des cadres du parti, a dénoncé une violation manifeste des droits d'expression.

Plusieurs hauts cadres du PPRD, dont Emmanuel Ramazani Shadary, Aubin Minaku et Ferdinand Kambere, ont été auditionnés pendant plusieurs heures, le lundi 10 mars, à l'auditorat militaire de Kinshasa Gombe pour éclairer la justice, rappelle Actualite.cd.