Revue de presse du lundi 21 avril 2025
Les médias congolais reviennent ce lundi sur les actions prises contre l’ancien Président de la République Joseph Kabila et son parti politique, le PPRD.
Le Gouvernement de la a enclenché le samedi 19 avril, une série de mesures contre l’ancien président Joseph Kabila et son parti, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), rapporte Forum des As.
En l’espace de quelques heures, celui qu’on surnomme «JKK», a vu la machine judiciaire se retourner contre lui. Sa formation politique suspendue et ses biens menacés de saisie. Un coup dur pour cette personnalité, longtemps resté taiseuse et invisible sur la scène politique nationale, mais influent dans les coulisses du pouvoir, ajoute le journal.
Les autorités congolaises ont annoncé, samedi 19 avril, l’ouverture de poursuites judiciaires contre l’ancien Chef de l’Etat RD-congolais Joseph Kabila Kabange et les cadres de son mouvement politique Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, accusés de complicité avec le mouvement terroriste AFC/ M23, détaille Africa News.
Dans un communiqué, le ministre d’Etat en charge de la Justice et Garde des sceaux, Constant Mutamba, a donné «injonction à l’auditeur général des Forces armées de la République démocratique du Congo ainsi qu’au Procureur général près la Cour de cassation d’engager des poursuites judiciaires contre Joseph Kabila pour sa participation directe à l’agression menée par le Rwanda à travers le mouvement rebelle AFC/ M23». En outre, le ministre d’Etat Constant Mutamba a ordonné «la saisie de l’ensemble de ses biens mobiliers et immobiliers», ajoute le tri hebdomadaire.
Par ailleurs, note Le Quotidien, des mesures de restriction de mouvement ont été prises à l’encontre de tous les collaborateurs de Joseph Kabila impliqués dans cette affaire de haute trahison à l’égard de la nation.
Pour sa part, dans un autre communiqué, le ministre de l'Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo a annoncé la suspension de toutes les activités politiques du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie et du Front commun pour le Congo (FCC) sur l'ensemble du territoire national à partir à dater du samedi 19 avril 2025, abnnonce Congo Nouveau. Le parti de Joseph Kabila est accusé d'être de mèche avec l'agresseur, à savoir le régime rwandais qui occupe une partie des provinces du Nord et SudKivu Kivu, explique le tabloïd.
Pour La Tempête des Tropiques, avec ces mesures prises contre lui, Joseph Kabila est désacralisé.
Le Gouvernement que dirige Judith Suminwa dit disposer de nombreux éléments prouvant que l’ancien Président Joseph Kabila soutient l’AFC-M23, un mouvement rebelle qui occupe illégalement plusieurs villes du pays, indique Le Potentiel. Le vice-Premier ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, a affirmé, dimanche 21 avril 2025, que l’ex-président congolais est le commanditaire de l’AFC dirigée par Corneille Nangaa, ajoute le quotidien.
La promesse du Président Félix Tshisekedi de « déboulonner le système Kabila » vient de basculer dans une phase sans retour, analyse Eco News. Après des rumeurs plaçant l’ex-président Joseph Kabila à Goma, ville occupée par la coalition rebelle AFC/M23 soutenue par le Rwanda, Kinshasa a déclenché une offensive politique inédite : suspension nationale du PPRD, saisine des biens de Kabila et menaces contre ses proches. Entre purge et règlement de comptes, Tshisekedi joue désormais carte sur table. Jusqu’où ira cette chasse à l’homme ?, s’interroge le trihebdomadaire.