Revue de presse de mercredi 7 novembre 2012.
Le Potentiel : « L’Afrique attend plus d’engagement d’Obama »
Le quotidien note que dès sa première élection en 2008 comme premier afro-américain à la tête des Etats-Unis, l’Afrique attendait voir le président Barack Obama se pencher utilement sur son sort. Quatre ans après, elle n’a été servie que par de belles paroles. Cette Afrique « des hommes forts et non des institutions fortes » que le président Obama a dénoncé dans son discours d’Accra est toujours là, très active, semant la désolation dans un continent pourtant voué à un avenir prospère. Réélu pour quatre nouvelles années à la tête de la première puissance économique et militaire mondiale, l’Afrique attend du président américain plus d’actions que de paroles stériles.
Le peuple américain vient de renouveler sa confiance à Barack Obama en le portant pour quatre nouvelles années à la tête des Etats-Unis. Pour son dernier mandat à la tête de la première puissance mondiale, Barack Obama a l’occasion de parachever l’œuvre qu’il a commencée en 2008 en invitant les Etats-Unis et le monde à rêver autour de son slogan de campagne : « Yes, we can ». Comme le monde qui a cru en lui, l’Afrique dont il est issu, parce que né d’un père kenyan, a trouvé en Obama un messie pour la sortir du gouffre. Toute l’Afrique avait dès lors les yeux rivés sur l’homme qui trônait désormais à la Maison Blanche, a précisé Le Potentiel.
Revenant sur le dossier du budget 2013, L’Observateur écrit dans sa une : « Budget 2013 : Richard Ndambu favorable à l’amélioration du budget de la santé. »
Le quotidien dans ses lignes précise que le budget alloué au secteur de la santé en République démocratique du Congo est passé de 507 millions de dollars américains en 2012 à 205 millions de dollars américains en 2013. Cette situation préoccupe au plus haut point le député nationale Richard Ndambu Olang. Il en a fait part lors des débats sur le projet de budget exercice 2013 ouverts ce mardi 6 novembre à l’Assemblée nationale.
L’Observateur note qu’intervenant du haut la tribune de l’hémicycle du Palais du peuple ce mardi 6 novembre, l’honorable Richard Ndambu a fustigé ce qu’il a qualifié de réduction sensible des crédits alloués au secteur de la santé. Toujours dans son intervention, ce médecin de formation et ancien gouverneur de la province de Bandundu s’est félicité de la création d’une ligne de crédit pour l’achat des vaccins avec un crédit alloué évalué à 86.832 millions de francs congolais. Ceci met fin au système de financement de la vaccination des enfants congolais avec l’argent des partenaires dont il s’est félicité.
A ce sujet, La Prospérité écrit : « Budget 2013 : Alain Lubamba invite Matata à créer une chaîne de la recette ! »
Dans sa une, le journal raconte que l’ambiance est à la surchauffe à la Représentation nationale où le débat général sur le projet du Budget 2013 a atteint son point culminant hier, au Palais du Peuple. Alain Lubamba wa Lubamba, membre du Groupe parlementaire «Reconstruction, Eveil et Ecologie», a salué, avant tout, les efforts du Gouvernement pour l’amélioration du taux de réalisation des recettes courantes, soit 77,5 % de réalisations ; bien que ces recettes ne permettent pas au Gouvernement de supporter la charge des dépenses publiques.
C’est ainsi, ajoute La Prospérité qu’il encourage l’Exécutif central à prendre des mesures concrètes en vue de mettre en place, à côté de la chaîne de la dépense, une chaîne de la recette qui aura pour bénéfice de recenser et d’identifier chaque acte générateur des recettes publiques en indiquant sa nature. Toutefois, l’élu de la circonscription électorale de Kabinda recense une contre-performance alarmiste en termes de mobilisation des recettes en 2012.
Côté dépenses, ce Vice-ministre Honoraire du Budget pense que près de 2 millions cinq cents dollars pour les équipements de bureaux et informatiques, rien que pour la Primature, sont excessifs. A moins, dit-il, de transformer l’Hôtel du Gouvernement en un hôtel 5 étoiles. Par contre, pour le Service National, 1.379.754.012 FC pour achat d’équipements agro-sylvo-pastoraux, Alain Lubamba trouve bien à propos cette dépense parce qu’il faut redynamiser le Service national qui doit agir comme instrument pilote de la lutte pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire, conclut le journal.