Revue de presse de jeudi 29 décembre 2011
Un pas en arrière, deux pas en avant, telle est la cadence préférée du tango de la Ceni, rapporte Le Potentiel qui trouve que la commission électorale danse le tango seule.
Pour le confrère, cette cadence ne peut que semer la confusion dans la tête des gens. C’est comme si, poursuit le journal,la Ceni s’entêtait à faire avaler à tout le monde l’adage suivant : « Mieux vaut de mauvaises élections que pas d’élections du tout».
Car, voilà qu’après la suspension de la publication des résultats des élections législatives pour de graves irrégularités,la Cenia décidé de la reprise de la compilation des résultats des bureaux de vote. Sans plus, c’est du jusqu’au-boutisme, conclut le journal.
L’Avenir: «coup de tonnerre, la Ceni reprend la compilation des résultats»
L’Avenir note que la Ceni fait marche arrière et reprend la compilation des résultats. Pourtant, selon le département d’Etat américain, les experts ne seront pas au Congo avant début janvier.
Mais, le tabloïd relève que le nombre et le mandat précis de ces experts restent flous, alors que les résultats des législatives doivent être annoncés le 13 janvier et que le travail à accomplir est immense.
Ce qui pousse l’éditorialiste de L’Observateur à s’interroger: « Expertise internationale, à qui la faute ? »
Philippe Mbayi note que dans l’opinion, certaines voix s’élèvent pour condamner l’infantilisme de nos pays qui, 51 ans après les indépendances, continuent à recourir à l’expertise internationale.
Le confrère se demande s’il pouvait en être autrement quand on sait que les Congolais ne se font pas confiance.
La Prospérité: «Reprise de la publication des résultats»
Tout en révélant quelques figures déjà élues, le journal rapporte que cette reprise de la publication des résultats, selon Daniel Ngoy Mulunda, n’était pas nécessairement conditionnée par la présence des experts étrangers, quand bien même la mesure suspendant ces opérations était prise dans le but d’attendre leur arrivée.
A ce sujet, d’ailleurs, poursuit le journal, le Président de la Ceni a indiqué que la Ceni n’était pas du tout demanderesse de cette démarche. « C’est l’offre qui nous a été proposée parla Communauté Internationale et nous l’avions acceptée de bonne foi », a dit Ngoy Mulunda à la presse, avant de reconnaître également que l’arrivée de ces experts prend du temps, même si l’objectif visé est d’apporter de la transparence dans le processus de compilation.