Revue de presse de vendredi 28 octobre 2011
Le Potentiel reprend la phrase-choc du président de la Ceni, Daniel Ngoy Mulunda lors du lancement de la campagne électorale à Kinshasa. Il a déclaré : « Qu’il pleuve ou qu’il neige, les élections auront lieu le 28 novembre ».
Selon le confrère, Daniel Ngoyi Mulunda a saisi cette opportunité pour déclarer que seuls les partis, les regroupements politiques et les candidats indépendants sont habilités à organiser librement des réunions électorales sur l’ensemble du territoire national.
D’après le quotidien, la Ceni invite les candidats au strict respect des dispositions légales et du Code de bonne conduite pour des élections apaisées.
L’Avenir constate que tout en lançant la campagne, l’article 8 de la loi électorale a été violée.
Selon le confrère, c’est le président de la Ceni Daniel Ngoy Mulunda qui vient de violer une fois de plus la loi électorale, une loi qui constitue pourtant son cheval de bataille. Lançant la campagne électorale, pour des élections, si élections il y aura, précise le confrère, la Ceni n’a pourtant pas affiché les listes des électeurs comme le prévoit l’article 8 de ladite loi.
Et même les bureaux de vote restent à localiser, s’indigne le confrère.
Le Phare n’est pas loin lorsqu’il rapporte que c’est parti, mais avec des incertitudes sur les listes électorales, urnes, bureaux de vote, avions…
Cependant pour cette campagne, prétendants à l’alternance politique comme ceux acquis à la reconduction de leurs mandats devraient convaincre à travers leurs projets de société ou programmes d’action.
Si les futurs élus à tous les niveaux privilégient le choc des idées et non celui des biceps, renchérit le confrère, les Congolaises et Congolais seraient heureux de beaucoup apprendre et de faire un choix conséquent à l’heure du dépôt de leurs bulletins dans les urnes.
A propos précisément des préparatifs, Le Potentiel rapporte ce qu’il considère comme un véritable pavé dans la marre, lorsqu’il affiche à la une que Tshisekedi opte pour le découplage.
Selon le confrère, Étienne Tshisekedi propose cette option parce que la Ceni connaît des difficultés logistiques dans les préparatifs des scrutins couplés (présidentiel et législatif) du 28 novembre.
Entre-temps, L’Avenir rapporte que le ministre britannique pour l’Afrique : Henry Bellingham invite les Congolais à l’apaisement.
D’après le confrère, l’homme d’Etat britannique reconnaît que les élections actuelles offrent une véritable opportunité d’établir une tradition démocratique en RD Congo.
Le Phare, qui a reçu copie de la déclaration de l’homme d’Etat Britannique, affirme que le Royaume Uni s’engage à aider la RDC à tenir des élections crédibles et apaisées qui soient le reflet de la volonté des Congolais.
Roger Alfred Yaghi contre le ministère public
Dans l’affaire qui oppose le ministère public à Roger Yaghi, L’Avenir rapporte Jean-Claude Masangu, Pierre Lumbi, Raymond Tshibanda, et consorts ne sont pas impliqués dans les accusations de détournement qui pèsent contre Roger Yaghi.
Selon le confrère, l’implication de ces personnes n’a pas un impact réel sur les 8 préventions mises à charge du prévenu Roger Yaghi par le Procureur général de la République, d’autant plus qu’il s’agit d’un procès qui met à nu, selon le ministère cité par le confrère, le fonctionnement d’une banque où le PCA, M. Yaghi s’était accordé tous les pouvoirs de Conseil pour agir seul au nom et pour le compte de la société.
Le Phare fait écho de la partie défenderesse en indiquant que cette défense craint le glissement vers un procès du «régime».
Selon le confrère, l’instruction de ce dossier a pris fin jeudi 27 octobre avec l’examen des deux dernières préventions à charge de l’homme d’affaires d’origine libanaise. Le Phare indique que le conseil de Yaghi a sollicité du juge président la présence prochaine à la barre de quelques personnes essentielles pour éclairer l’instruction par leurs témoignages.
Dans le lot, cite le journal, il y a un expert de l’association congolaise des banques pour expliquer les méandres des opérations bancaires ; le gouverneur de la BCC, JC Masangu pour témoigner sur le fonctionnement d’une banque commerciale et son actionnariat au sein de la BC ; Son témoignage sur les raisons de mettre la BC en liquidation provisoire, puis définitive alors qu’il y avait une décision judiciaire sur le montant que le gouverneur doit à la BC.