Cette question a préoccupé les délégations rwandaise et congolaise réunies jeudi et vendredi derniers au niveau ministériel à Gisenyi, au Rwanda. Outre l’évaluation des opérations conjointes FARDC-Armée rwandaise contre les FDLR, la réunion visait également la normalisation des relations entre les deux pays. Une normalisation qui passe, entre autres choses, par la relance de la Communauté économique des pays de Grand-lacs, CEPGL, qui réunit le Burundi, le Rwanda et la RDC, indique radiookapi.net
L’absence des cadres congolais au secrétariat exécutif permanent, 4 postes au total, le retard de versement des contributions financières des Etats membres, des hésitations de certains bailleurs de fonds à financer les projets intégrateurs de la communauté sont les grands problèmes qui empêchent le décollage effectif de la CEPGL.
Le secrétaire exécutif permanent de la CEPGL, Gabriel Toyi, met tous ses problèmes sur le dos de la RDC : « En ce qui concerne le retard dans le versement des contributions des États, je voudrais attirer l’attention des représentants du gouvernement congolais, de songer à cette obligation aussitôt que cela sera possible. Un autre problème est l’hésitation que nous observons de la part de certains bailleurs des fonds. Mais ces hésitations sont dues au fait que la RDC n’est pas encore représentée dans l’organe de direction de la communauté ».
Par le biais de son ministre des Affaires étrangères, le gouvernement congolais a donné, vendredi, sa parole d’honneur pour la désignation de ses 3 délégués au secrétariat exécutif permanent de la CEPGL. Mais aussi du Directeur général de l’Institut de recherche agronomique et zootechnique, (IRAZ), basé à Gitega au Burundi.
Gabriel Toyi souhaite que cela soit chose faite dans la première quinzaine du mois de février, car ajoute-t-il, de nouveaux efforts devraient être consentis par les 3 États membres et les bailleurs de fonds, pour relancer la Banque de développement des États de grands lacs (BDEGL), dont le bâtiment de Goma sert actuellement d’abris à des services de tous bords, les uns aussi informels que les autres.