Plus de trois cent cinquante familles, dont des femmes et des enfants, sont sans abri depuis le 8 février à Bikoro dans la province de l’Equateur. Le président du Comité de lutte anti-tracasserie (CLAT)/Bikoro, Camille Nkumu Luanda, affirme que leurs habitations ont été détruites au cours des accrochages entre clans Ebengo et Yoka qui se disputent une concession.
Les sinistrés demandent de l’aide aux autorités tant nationales que provinciales ainsi qu’aux humanitaires.
«Nous n’avons reçu aucune assistance jusqu’à ce jour. La journée nous sommes sous le soleil et la nuit à la merci de toutes les intempéries. Nous n’appartenons ni à la famille Yoka, ni à celle d’Ebengo», a déclaré une des sans abri.
La même personne sollicite aussi l’implication des ONG des droits de l’Homme car, dit-elle, ils ont droit à la vie. Les conditions dans lesquelles les expose aux maladies de tout genre, poursuit-elle.
Camille Nkumu ajoute, pour sa part, que le Parquet de grande instance de Mbandaka a déjà tranché l’affaire au profit du clan Yoka. Cependant, le jugement n’a jamais été appliqué, provoquant la colère de ce dernier.
L’administrateur du territoire de Bikoro, Gérard Intamba, indique qu’à son niveau, il est dépourvu des moyens pour apporter assistance à ces sinistrés. Il dit avoir déjà saisi les autorités hiérarchiques de cette situation.
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