La vente aux enchères d’un diamant de près de dix mille carats de la société congolaise d’investissements miniers (SCIM) débute jeudi 28 avril, dans les installations de l’entreprise situées à 60 Km au Sud de Mbuji-Mayi au Kasaï Orientale.
Cette opération servira à refaire les lignes d’approvisionnement de la société, apurer les arriérés des salaires de plusieurs mois hérités de la défunte Société Sengamines, a affirmé le directeur général de l’entreprise.
”Actuellement, le marché est très haut, et nous comptons faire une bonne affaire si nous vendons à plus de 35$ le carat’’, a renchéri Hubert Kazadi Mabika. Selon lui, ce diamant est le fruit d’une production partielle.
Depuis mercredi 27 avril, les acheteurs de diamant agréés ayant reçu des invitations ont commencé à défilé pour proposer des prix sur le colis à vendre.
Cependant, il sera difficile d’assurer la traçabilité de ce diamant. Le centre d’expertise et d’évaluation des matières précieuses et semi-précieuses (CEEC) et la division provinciale des mines se disent ne pas être informés de cette vente publique.
Cette vente de diamant de la SCIM est la deuxième après celle intervenue en Septembre dernier.
L’entreprise envisage produire plus de 46 mille carats par mois d’ici les prochaines semaines.
Mais elle fait face à d’énormes difficultés d’énergie électrique. Elle fonctionne à 100% sur le réseau thermique dont le cout est estimé à près de 2$ US le litre de gasoil.