C’est un appel du premier président de la Cour suprême de justice (CSJ) et président du Conseil supérieur de la magistrature. Un atelier sur la mise en œuvre de la carrière et de la procédure disciplinaire des magistrats s’est ouvert mercredi 23 mars à Kinshasa. A cette occasion, le président du Conseil supérieur de la magistrature a invité les magistrats de Kinshasa à briser l’ignorance de la procédure disciplinaire.
Cet atelier est organisé par le Conseil supérieur de la magistrature, en partenariat avec l’USAID et le projet Pro-justice.
Il sera question au cours de cette rencontre d’analyser le concept de carrière de magistrat, d’examiner les conditions de son recrutement ainsi que son comportement tel que le prévoit son statut de magistrat, a précisé le secrétaire permanent du Conseil supérieur de la magistrature, Jean Ubulu.
Ce dernier a rappelé aussi que selon la déontologie du magistrat, si celui-ci transgresse la loi, il doit lui-même être soumis à la procédure disciplinaire.
Donc, un magistrat doit être compétent, intègre et à même de répondre aux attentes de la population, a expliqué Jean Ubulu.
C’est sur base de cette règle que le premier président de la CSJ, Jérôme Kitoko, a lancé son appel aux magistrats.
Il a d’ailleurs révélé que les premières fautes disciplinaires des magistrats sont déjà en instruction au Conseil supérieur de la magistrature.
Signalons qu’avec l’appui des mêmes partenaires, USAID et projet Pro-justice, cette structure judiciaire organise ce type d’ateliers également à Kindu, Bukavu, Bandunduville et Lubumbashi pendant deux mois.