Le procès des onze éléments des FARDC accusés de viols et des violences sexuelles contre une cinquantaine de femmes à Fizi centre à la veille du nouvel an 2011, se poursuit à Baraka, au Sud-Kivu. La quatrième audience a consisté ce lundi 14 février dans l’après-midi à l’audition des témoins et des renseignants.
La cour a auditionné un témoin et un renseignant dans l’avant midi.
Le renseignant est le commandant du quartier général du 43e secteur opérationnel de Amani Leo cité par la cour. A la reprise, dans l’après-midi, l’audition des victimes s’est faite à huis clos. Huis clos proposé par les avocats de la défense pour des raisons de sécurité et de dignité comme c’est souvent le cas pour les victimes de viol.
Quant au prétendu mineur âgé de 16 ans, la cour militaire a requis trois médecins pour déterminer si le prévenu est réellement un mineur.
Si les médecins attestent qu’il est réellement mineur, la cour militaire va se déclarer incompétente et déférer le concerné devant son juge naturel, le tribunal de paix d’Uvira.
Contacté au téléphone, un membre de la société civile de Baraka s’est dit satisfait du déroulement du procès à sa phase actuelle.
Il a émis néanmoins le souhait de voir la cour militaire étendre ses enquêtes sur les autres cas de violations graves commis antérieurement à Misisi par les FARDC.