La RDC et le FMI ne sont pas arrivés à un accord formel. Les contrats Chinois, dans leurs formats actuels, en sont la cause principale, selon le directeur général du FMI. En rapport avec ce malentendu, le vice-président de la commission économique et financière de l’Assemblée nationale plaide pour une solution conciliante. Pour Jean Lucien Busa, le FMI, la RDC et les Chinois devraient chacun mettre de l’eau dans leur vin, rapporte radiookapi.net
Le vice-président de la commission économique et financière de l’Assemblée nationale dit comprendre les réticences du FMI. Jean Lucien Busa indique néanmoins qu’une solution est toujours possible : « Le FMI estime que le prêt chinois est consenti à des conditions qui ne permettent pas à la RDC de souffler et de ne pas prendre le risque d’un surendettement. C’est ça le problème. Donc, je crois que si la RDC et la Chine réglaient cette problématique, il est possible que le point de vue harmonisé avec le FMI soit obtenu. Et donc, Il est en même temps possible d’avoir le bénéfice des autres bailleurs de fonds, et d’être en programme avec le FMI »
Pour Jean Lucien Busa, certains termes du contrat chinois pourraient être adaptées et les conditionnalités du FMI modérées afin d’aboutir à un consensus : « Je pense qu’il n’est pas impossible de pouvoir arriver à un consensus pour considérer qu’il y a des dispositions du contrat chinois qui peuvent bien être modulées. Mais en même temps, la RDC ne doit être prisonnière ni du contrat chinois, ni des conditionnalités du FMI, que nous avons souhaité, du reste, qu’elles soit assouplies. »
Pour rappel, la RDC et le FMI ne sont pas arrivés à aboutir à un accord formel. Principale cause, les contrats Chinois dans leurs formats actuels, a indiqué le directeur général du FMI au cours d’un point de presse hier lundi bouclant sa visite en RDC. En réaction, le premier ministre congolais, Adolphe Muzito, a indiqué que son gouvernement va travailler urgemment pour arracher un nouvel accord formel avec le FMI au plus tard juillet prochain.
La conclusion d’un nouveau programme avec le FMI permettra à la RDC d’atteindre le point d’achèvement en décembre 2009 et voir sa dette extérieure réduite de 12 à 2 milliards de dollars américains.