En Ituri, Plusieurs familles se retrouvent séparées d’un ou plusieurs membres de leurs familles. La plupart de ces membres sont des enfants qui ont perdu les traces de leurs parents du fait des guerres. A l’occasion de la commémoration ce 15 mai de la Journée internationale de la famille, la division des Affaires sociales de la place a annoncé qu’à ce jour plus de 20 % des familles séparées de l’Ituri ont pu être réunifiées, rapporte radiookapi.net
Bunia : journée internationale de la famille sous le signe des familles réunifiées rnJournée internationale de la famille ce 15 mai. En Ituri, Plusieurs familles se retrouvent séparées d’un ou plusieurs membres de leurs familles dans le district de l’Ituri la plupart de ces membres sont des enfants qui ont perdu les traces de leurs parents du fait des guerres. A l’occasion de la commémoration ce 15 mai de la Journée internationale de la famille, la division des affaires sociales de la place a annoncé qu’à ce jour plus de 20 % des familles de l’Ituri ont pu être réunifiées à ce jour, rapporte radiookapi.netrnParmi ces familles, on compte celle de Madame Louise Kahindo. Elle avait perdu deux de ces enfants. C’était aux moments les plus forts de la guerre interethnique en Ituri en 2002. Elle n’a pu retrouver l’un qu’en 2008 et l’autre au courant de cette année en cours. Elle raconte : « Pendant le crépitement des armes, les enfants ont fui dans une direction et moi dans une autre. Et c’est comme cela qu’ils se sont égarés. Depuis lors, je ne savais pas où ils se trouvaient. Mais moi je suis revenue à Bunia. Et 5 ans après, les agents des Affaires sociales ont fait un effort, ils ont retrouvé les enfants et me les ont rendus. »
Ces enfants avaient été recueillis d’abord par des familles d’accueil. L’un à Mahagi, et l’autre à Komanda. Apres près de 6 ans, ils ont pris le chemin de Bunia à la recherche de leur famille. Ils ont pu la retrouver grâce à l’appui de la division des Affaires sociales et ses partenaires tels que COOPI, Unicef et Save the children. Nombreuses autres familles ont pu bénéficier de cet appui depuis 2006. Patsa David, chef de la division des Affaires sociales en Ituri, le confirme. « Depuis lors, nous avons commencé à essayer de recenser ces enfants. Nous avons déjà plus de 20 % d’enfants dont on a trouvé les traces biologiques qui sont réunifiés. »
rnPlusieurs autres enfants sont encore dans des familles d’accueil ou dans des centres de transit où ils attendent toujours de retrouver les leurs.