C’est la réaction du secrétaire exécutif du réseau provincial des ONG de droits de l’Homme du Bas Congo face à l’affaire de l’exhumation de 40 corps des fosses communes découvertes dans la province. Pamphile Mbwangi déplore que certaines autorités chercher à empêcher la vérité d’apparaître, rapporte radiookapi.net
Selon Pamphile Mbwangi, la société civile décrie l’obstruction à la vérité dans cette affaire : « Certaines autorités se comportent comme si, une fois les allégations vérifiées, c’est eux qui en seront responsables. Ils s’évertuent, avant l’aboutissement de enquêtes et des dénonciations, de prendre position contre l’avancement de toutes les recherches. Lorsque l’enquête est menée par une institution comme l’assemblée provinciale, on doit lui accorder toute confiance. Ce n’est pas parce qu’on appartient à une famille politique quelconque qu’il faut nécessairement considérer que la vérité devrait être biaisée. Il faut que cette vérité soit établie et que les responsables répondent de leurs actes. »
