L’Assemblée Générale conjointe du Syndicat des enseignants du Congo (Syeco), et du Syndicat des enseignants catholiques du Congo (Synecat) a décidé, mardi, de poursuivre la grève. Elle a exigé le respect intégral des accords de Mbudi comme condition de la rentrée des classes, rapporte radiookapi.net
«Les enseignants constatent malheureusement le refus manifeste du gouvernement de résoudre la crise. Campant sur ses positions, il compense la politique d’usure. Face à cette attitude non démocratique, les enseignants de Kinshasa solidaires à ceux des provinces, décident la radicalisation de la grève dans le secteur public de l’EPSP sur toute l’étendue du territoire national à partir de ce mardi 11 septembre 2007 jusqu’à nouvel ordre. », a déclaré Jean-Pierre Kimbuya, Secrétaire général du Syeco, parlant aussi au nom du Synecat. Il a, en outre, demandé aux Eglises, aux parents et aux autres partenaires éducatifs de ne pas conforter le gouvernement dans son attentisme qui menace l’avenir de la jeunesse et de l’éducation en RDC.
L’Association Nationale des Parents d’Elèves du Congo (ANAPECO) et l’Association des Parents d’Elèves des écoles Catholiques (APEC) ont pris part à cette assemblée générale. «Nous nous inclinons devant la décision des enseignants qui ne veulent pas reprendre les enseignements», a affirmé Mangolo Kiela, Vice-président de l’APEC/Tshangu et délégué du président national.
Cette grève persiste malgré le mot d’ordre de reprise donné par le coordonnateur des écoles catholiques de Kinshasa, l’abbé Biko, et le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel, Maker Mwangu Fwaba. A Kangu et Lukula dans le Bas-Congo, les élèves internes sont renvoyés chez leurs parents jusqu’à nouvel ordre, dans des écoles du réseau catholique.