Revue de presse kinoise du vendredi 7 mars 2025.
La plupart des journaux parus ce vendredi à Kinshasa s’intéressent au secteur de l’éducation nationale avec notamment le début des épreuves hors-session de l’Examen d’État, édition 2025, à travers le pays.
Débutons avec Infos 27 qui signale qu’au moins 13 242 candidats finalistes ont été enregistrés pour l’édition 2025 de l’Examen d’État. Selon ce quotidien, ils sont répartis dans 259 centres sur l’ensemble du territoire national pour le cycle long, tandis que 76 autres candidats sont inscrits dans 15 centres pour le cycle court. Ce portail signale que ces examens consistent à procéder à un tri ou à éliminer certains candidats autodidactes, parmi lesquels certains ont échoué lors de la dernière édition et d’autres qui n’ont pas encore eu l’occasion de se présenter à ces épreuves certificatives.
Sur la même page, le Phare explique que ces examens sont, en principe, ouverts aux élèves finalistes des écoles de l’ensemble du pays. Selon un communiqué de l’Inspection générale de l’Éducation nationale et Nouvelle citoyenneté, fait savoir ce quotidien, les candidats des provinces du Nord et du Sud-Kivu ne sont pas pour le moment éligibles à la session 2025, en raison de l’insécurité dans des zones occupées par l’armée rwandaise et leurs supplétifs du M23 et AFC. À en croire l’Inspection générale de l’Éducation nationale, révèle ce portail, un calendrier spécial sera aménagé en faveur des jeunes victimes de la guerre de l’Est, dès que les conditions seront réunies pour leur participation.
Pendant ce temps, fait savoir la Référence Plus, plus de 1,4 million d’enfants en âge scolaire sont touchés par les combats dans l’Est de la RDC et plus de 2500 écoles sont fermées, notamment dans les deux Kivu. Ce quotidien affirme tirer ces chiffres de la ministre d’État en charge de l’Éducation nationale, Raïssa Malu, qui les a avancés lors d’un briefing de presse coanimé avec son collègue de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya. Cité dans les colonnes de ce tabloïd, la ministre de l’Éducation nationale regrette que son secteur soit affecté par la guerre d’agression rwandaise dans le Nord et Sud-Kivu.
Selon Forum des As, Raïssa Malu tient à rassurer tous les candidats concernés, affirmant que leur situation fait l’objet d’une attention particulière de la part du Gouvernement. Ce soutien, poursuit ce quotidien, reflète une volonté claire d’assurer un accès équitable à l’éducation et appelle tous les acteurs du système éducatif et les partenaires à œuvrer pour une participation active et fructueuse à cette étape décisive du parcours scolaire des élèves.
Afin d’assurer une communication cohérente sur l’impact de la crise sur l’éducation et une coordination efficace des actions, note le journal le Quotidien, le ministère de l’Éducation nationale a mis en place un comité de crise avec ses partenaires techniques et humanitaires. Le ministère, poursuit cet hebdomadaire, en collaboration avec ces derniers, demeure l’instance principale assurant la gestion et la diffusion des données officielles sur l’éducation en RDC, veillant ainsi à une information fiable et conforme aux réalités du terrain.
Bouclons la boucle avec EcoNews qui écrit que la Fondation VODACOM, aux côtés du Fonds de promotion de l’éducation et de la formation, a inauguré, jeudi dernier, des infrastructures modernisées à l’Institut supérieur des techniques médicales (ISTM). Selon ce tabloïd, ce projet s’inscrit dans la vision de la Fondation VODACOM de stimuler l’innovation éducative via des partenaires stratégiques.
