A la suite du dispositif de vérification mis à la disposition des opérateurs économiques, notamment l'adresse e-mail [email protected], et à l’efficacité de la Police de la Brigade criminelle, un premier faussaire a été arrêté et mis en détention. Ce faux contrôleur était arrêté le vendredi 8 novembre, dans la commune de la Gombe, près de la Gare centrale, dans les locaux d'une entreprise qui a collaboré avec l'équipe de coordination du contrôle économique, indique un communiqué du ministère de l’Economie.
Le ministre de l'Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, avait lancé, depuis octobre, l'opération de Contrôle économique.
Jusque-là, tout se passait très bien sur terrain. Et alors que les entreprises se montrent coopératives face au professionnalisme des inspecteurs et analystes du ministère déployés, certains faussaires tentent ont tenté de saboter les efforts du gouvernement en émettant de faux ordres de mission.
Le vice-Premier ministre, ministre de l'Economie nationale, Daniel Mukoko Samba avait promis de traquer sérieusement ceux qui tentent de saboter les efforts du Gouvernement.
C’est ainsi que dans un communiqué publié le 7 novembre, le cabinet du ministre de l’Economie nationale, informait le public qu’à la suite du démarrage des opérations de contrôle économique, lancé le lundi 28 octobre, certaines personnes se faisaient passer pour des contrôleurs, munis de faux ordres de mission dans le but de tracasser les opérateurs économiques.
« Face à cette tricherie, le cabinet du vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale, donne aux opérateurs économiques la possibilité de vérifier l’authenticité des ordres de mission en envoyant un mail à l’adresse suivante : [email protected] », indiquait le communiqué.
Ces premières arrestations sont le fruit de ce communiqué.
A partir des rapports fournis par ces inspecteurs, un contrôle systématique, avec les inspecteurs permanents et attitrés du ministère de l’Economie nationale, sera effectué.
Le constat fait par cette équipe est qu’il s’est installé une filière illicite, qui permet aux étrangers d’exercer le commerce de détail en défaveur des opérateurs nationaux, sous l’œil pourtant impuissant des autorités publiques.