Dénonciation d’irrégularités dans la nomination des magistrats en RDC

Un collectif de 800 candidats magistrats réservistes, issus du concours de recrutement de 2022, a dénoncé jeudi 10 avril, des irrégularités présumées dans l’ordonnance présidentielle récente portant nomination de nouveaux magistrats. Ils affirment que 200 magistrats nommés n’auraient pas satisfait aux exigences du concours, évoquant des pratiques présumées de corruption et le non-respect des critères officiels.
Le collectif exige leur nomination avant le 22 novembre 2025, date à laquelle leur statut pourrait devenir juridiquement contestable. 

Dans une déclaration lue publiquement, un représentant venu de l’intérieur du pays a souligné les sacrifices consentis :

Déplacements coûteux depuis les provinces vers Kinshasa sur demande du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) ;
Perte d’emplois, endettement, et même décès parmi les candidats,
Conditions de vie précaires (nuits à la belle étoile, frais de logement non pris en charge)

Appel à l’action
Le collectif interpelle directement le chef de l’État, qualifié de « magistrat suprême », pour qu’il réponde à « l’urgence, l’équité et l’espérance » en régularisant leur situation. Ils accusent le du Conseil supérieur de la magistrature d’avoir inclus des noms irréguliers dans les propositions soumises à la présidence.

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