Base agricole de Nkuadi : Daniel Mukoko plaide pour la finition des usines de transformation

Le vice-Premier ministre et ministre de l’Economie Nationale, Daniel Mukoko Samba, en mission de travail dans la province du Kasaï-Oriental, a recommandé la finition des usines de transformation de la base agricole de Nkuadi. Il a constaté, sur le terrain, que le montage des deux usines de transformation de maïs et de manioc n’est réalisé qu’à 80 %.

« Il faut absolument achever l’installation de ces usines, même si le Gouvernement a déjà consenti 30 millions USD à cet effet », a souligné Mukoko Samba, dans les propos repris par un communiqué du ministère de l’Economie. Il a ainsi rappelé que, au cours de trois dernières années, à cause du manque des usines de transformation, l’emblavure de 1.150 hectares de superficie a entraîné une énorme déperdition de 60% de produits de récolte.

Du projet de Nkuadi

Le programme-pilote initié par le Gouvernement à Nkuadi, à 40 kms de la ville de Mbuji-Mayi, a démarré les activités depuis avril 2022, dans le but de créer une chaîne de production de maïs et de manioc, en incluant les étapes successives de la culture paysanne, de l’offre et l’achat des grains, de l’opération de minoterie et du stockage de la farine avant l’écoulement sur le marché à des prix à la portée de toutes les bourses.

Le programme, qui est mené avec la collaboration de l’entreprise Bio Agro Business (BAB ), avait planifié une production de 100.000 tonnes de maïs en 2023/2024, selon le communiqué du ministère de l’Economie.

Or, l’expertise engagée pour achever l’installation des usines actuelles garantit une production de 130 tonnes de farine de maïs par jour. En fait, selon la direction technique de BAB, seulement deux séries d’efforts concrets restent encore pour achever les travaux : 6 millions USD pour le montage ainsi que le payement des frais de douane pour des pièces utiles, en vue de prévenir et éviter toute rupture de maintenance après le démarrage définitif des usines.

Protéger le matériel

Sur le plan des infrastructures, après que l’étape décisive du séchoir soit mise en œuvre, il manque à présent pour l’usine de maïs une pièce essentielle : le silo de stockage. Cette pièce constitue un maillon irremplaçable, sans lequel le processus de transformation ne se réalisera pas en continu et en chaîne.

Quant à l’usine de manioc, note le communiqué, le principal souci est le manque du bardage, en dehors de quelques pièces requises pour la finition. Toutefois, il faut également prévoir la protection de la chaudière, « qui loge pour l’instant à la belle étoile », selon les techniciens de la BAB.

Si elle n’est pas couverte maintenant, cette chaudière peut être endommagée plus vite que prévu et entraîner d’autres pannes dans l’usine.

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