Monkey pox à Mbandaka : des patients prennent en charge leurs médicaments

A Mbandaka, dans la province de l'Équateur, les familles des patients atteints de Monkeypox (variole du singe) sont confrontées à des dépenses quotidiennes élevées pour l'achat de médicaments, atteignant parfois 30 000, 50 000, voire 70 000 francs congolais par jour. Cette situation a été révélée ce jeudi 15 août à Radio Okapi par certains proches de malades.

« Nous, la famille, devons acheter les médicaments nous-mêmes et les apporter pour le soigner. Par jour, nous dépensons plus de 30 000, 50 000, voire 70 000 francs congolais. On n'en peut plus ! Mais les soins, l'eau, et l'hébergement sont effectivement gratuits », a témoigné un parent de patient.

Ces patients sont hospitalisés au Centre de référence de traitement de la maladie Monkeypox, où ils déplorent également l'absence de prise en charge alimentaire. Malgré cela, les consultations dans ce centre, situé en face de l'Hôpital général de référence de Wangata, sont gratuites. Ce centre a été ouvert peu après l'apparition de l'épidémie, qui a déjà atteint 667 personnes, avec un taux de létalité de 6 %.

Le centre compte une équipe de 19 agents, comprenant 3 médecins, 8 infirmiers et 8 hygiénistes. Les installations, qui incluent des bureaux avec entrepôts, des pavillons dotés de box et de sanitaires pour les malades, sont en bon état, avec un accès à l'électricité et à l'eau.

Le Dr Guerschome Bolisomi, aide-clinicien au centre, explique le processus d'accueil des patients : « Lorsqu'un malade de Monkeypox arrive ici, nous le consultons d'abord et posons un diagnostic de suspicion. Par la suite, des examens de laboratoire viennent confirmer ou infirmer la présence du Monkeypox. »

 

 

Lire aussi sur radiookapi.net: