La commission de l’Union africaine (UA) a mis en place, vendredi 24 novembre, une stratégie de gouvernance foncière pour une période de neuf ans. Cela s’est fait à l’issue de la conférence clôturée le même vendredi à Addis Abba (Ethiopie) sur la gestion durable des terres sur ce continent.
Selon les organisateurs, l’objectif est de veiller à ce que les terres soient administrées de manière équitable afin de promouvoir des moyens de subsistance à tous et un développement socioéconomique durable de l’Afrique.
Cette stratégie mise en place par l’Union Africaine pour la période de 2023 à 2032 aborde trois questions essentielles : la sécurité foncière, la planification de l’utilisation des terres et les investissements fonciers.
Parmi les priorités de cette stratégie, il y a notamment le renforcement de la capacité de la commission de l’Union africaine, des communautés économiques régionales et des Etats membres à mettre en œuvre l’agenda de l’Union africaine en matière foncière.
Une autre priorité c’est de promouvoir l’avancement des politiques foncières, des lois et des systèmes d’administration et de gouvernance foncière responsables dans les états membres ; promouvoir des investissements fonciers responsables et équitables en Afrique qui contribuent au développement de chaque état et qui répond aux besoins de la communauté.
Le renforcement de la sécurité foncière et l’accès à la terre et aux autres ressources productives pour toutes les couches de la population est aussi une des priorités de cette stratégie de gouvernance foncière de l’UA ; mais aussi faciliter et soutenir l’opérationnalisation du suivi et de l’évaluation des terres.
Des actions concrètes sont prévues pour chaque priorité pour l’effectivité de cette stratégie contenue dans un document de 74 pages.
Selon les organisateurs, la finalité de cette démarche est que les terres soient utilisées au profit de tous les membres de la société, de la réduction de la pauvreté, de la résolution des conflits liés à la terre. Mais également promouvoir la stabilité et la prospérité de l’Afrique.