La Synergie des organisations paysannes de développement intégral, (SYOPADI) estime à plus de 2500 les victimes des mines anti-personnel dans la province du Nord-Kivu. Cette association a présenté ces chiffres, mardi 25 octobre à Goma, lors d’une journée de sensibilisation sur les droits et besoins des victimes des mines à l'Est de la RDC.
Selon le coordonnateur de la SYOPADI, Felix Bahati Bujiriri, l’objectif de cette activité est de faire un plaidoyer auprès du gouvernement congolais en faveur de ces victimes.
Selon Felix Bahati Bujiriri, plupart n’est pas encore pris en charge, ni par les structures étatiques, ni par les non étatiques.
Grace à cette journée de sensibilisation, la SYOPADI espère, qu’en marge de la journée internationale des personnes vivant avec handicap qui aura lieu en décembre prochain, que les victimes soient d’ores et déjà préparées à faire elles-mêmes leur plaidoyer.
Valentine Kazaroho, une victime de longue date s’indigne du fait qu’elles n’ont jamais reçues un appui quelconque malgré des lobbyings et des plaidoyers menés dans ce sens.
Quant à la division des affaires sociales, représentée par la chef de bureau Nicole Kapinga, elle recommande au gouvernement de considérer la situation des personnes vivant avec handicap.
