ECONEWS: « Elections en 2023 : forte pression sur Denis Kadima »

Revue de presse kinoise du lundi 29 aout 2022.

La majorité des journaux parus ce lundi matin font des projections sur les joutes électorales de 2023. ECONEWS ouvre le bal et titre en sa manchette : « Elections en 2023 : forte pression sur Denis Kadima ». Les Nations Unies doutent des capacités des institutions de la RDC d’organiser des élections dans le délai constitutionnel de décembre 2023, après avoir observé le déroulement des opérations pré-électorales, note ce journal. Ces révélations de la revue Africa Intelligence, non démenties par la CENI, encore moins par les autorités congolaises, explique cet hebdomadaire, démontrent que les difficultés énumérées sont réelles et le danger d’un glissement n’est plus virtuel mais réel. ECONEWS pense que le président de la centrale électorale, Denis Kadima, doit se déployer sur tous les fronts pour convaincre. De toute façon, poursuit ce tabloïd, les partenaires extérieurs, principalement, doutent de ses capacités de réussir, dans le délai, le quatrième cycle électoral de la 3è République, après ceux de 2006, 2011 et 2018. Regroupées en quatre points, précise ECONEWS, les observations des experts des Nations Unies sont de nature à faire prendre conscience à tout un chacun de la nécessité de poursuivre la voie du financement et de la stabilisation du pays. La Céni a sa part, mais en réalité c’est le gouvernement de la République avec en tête le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, qui doit jouer pleinement sa partition, ajoute ECONEWS.

Congo Nouveau de change pas de cahpitre et titre en sa Une: « 2023 : les trois inquiétudes de l'ONU et du PNUD ». Ce quotidien rapporte les doutes de la Mission d'évaluation des besoins électoraux de l'Organisation des Nations Unies et du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) malgré les confirmations du gouvernement congolais et de la CENI de la tenue des élections générale en 2023. Pour ce tabloïd, ces deux organisations onusiennes relèvent quelques écueils qui peuvent contrarier l'organisation des élections en 2023. Parmi ceux-ci, précise ce journal, elles évoquent la situation sécuritaire précaire dans l'Est de la RDC et surtout l'aspect financier. Les rapports de l'Organisation des Nations Unies et du PNUD mettent aussi en exergue le contrôle de certaines institutions du pays par le camp Tshisekedi, fait savoir Congo Nouveau. Par ailleurs, signale ce portail, les deux experts mandatés par le PNUD mettent également en exergue l'inquiétude autour « de la volonté du pouvoir en place de contrôler les institutions en charge des élections », à savoir la CENI et la Cour constitutionnelle.

Approché à ce sujet par Africa News, le coordonnateur de la Nouvelle société civile du Congo (NSCC) Jonas Tshiombela a démontré sa grande crainte de voir les élections de 2023 ne pas être organisées sur l’ensemble du pays mais en partie. « Les élections ont un caractère inclusif. On ne peut organiser les élections avec une partie du pays en guerre. Nous devons conjuguer des efforts pour que la paix revienne à l’Est du pays sinon nous tomberons dans un cas où l’Ituri et le Nord-Kivu ne participent pas aux élections », a-t-il indiqué dans les colonnes d’Africa News. Cet activiste de droit de l’homme pense que toutes les parties prenantes doivent se mobiliser pour jouer leur rôle, souligne ce tabloïd. La CENI, indique ce journal, les partis politiques, la Société civile, la Communauté internationale ainsi que le gouvernement. Jonas Tshiombela encourage la Société civile à mettre en place, dès la semaine prochaine une opération dénommée : les électeurs de qualité pour des élus de qualité, car les électeurs doivent eux aussi prendre leur responsabilité pour donner au Sénat, note Africa News.

Pendant ce temps, souligne le journal La Prospérité, l’autorité morale du parti politique Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC), laurent Batumona mobilise à travers la ville de Kinshasa pour la réélection de Félix Tshisekedi. Dans son meeting du week-end dernier, rappelle ce journal, Cet acteur politique a appelé les membres de son parti à s’enrôler massivement pour obtenir la carte d’identité et la carte d’électeur dans le but de voter à 100% pour Félix Tshisekedi en 2023. Il a réitéré son exploit de 2018 : « Election 2023 : c’est Félix Tshisekedi ou rien’’, lancé Laurent Batumona.

Alors que le site d’informations générales theposrdc.net indique que le parti ADD-Congo (Action pour la démocratie et le développement au Congo) s’est prononcé, sans surprise, pour la candidature de Martin Fayulu à l’élection de 2023. C’était lors de son deuxième congrès extraordinaire, souligne ce media en ligne.  ADD-Congo justifier son choix par « l’intégrité de Faluyu, son honnêteté, son intelligence et sa compétence ayant un leadership fort et capable de conduire notre beau pays à sa destinée glorieuse », rapporte thepostrrdc.net.