Goma : la CENAREF a clôturé l'atelier d’évaluation des risques de blanchiment des capitaux et terrorisme


La cellule nationale des renseignements financiers (CENAREF) a clôturé ce vendredi 18 mars à Goma (Nord-Kivu) un atelier de sensibilisation des acteurs des entités étatiques impliquées dans la lutte contre le blanchiment des capitaux et du terrorisme. 

Durant 4 jours, cet atelier avait pour objectif d’outiller ces acteurs étatiques sur la loi anti-blanchiment. 

Selon le directeur de la règlementation à la CENAREF, Félix Lukongo, il était également question de collecter les données auprès de ces entités par province afin d’établir un rapport qui permettra d’évaluer les risques au niveau national et définir une politique générale de lutte contre le blanchiment d’argent en RDC. 

C’est entre autres les cours et tribunaux, les parquets, les régies financières et services de migration et sécurité. 

"Le risque de blanchiment des capitaux c'est-à-dire, on voit le niveau de vulnérabilité de notre dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux, je parle par exemple de l’exploitation illicite des minerais, l’escroquerie, parce que ce sont des infractions qui peuvent donner facilement lieu au blanchiment des capitaux. Ce sont des menaces. Les vulnérabilités ce sont faiblesses dans nos lois, des faiblesses que les délinquants exploitent et maintenant cet ensemble des menaces et vulnérabilité ça constitue les risques de blanchiment des capitaux et financement du terrorisme", a-t-il indiqué. 

Le message, a-t-il fait savoir, c’est de comprendre le danger auquel la république est exposée : 

"Le pays doit avoir des condamnations, le pays doit avoir des confiscations en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le finement du terrorisme pour rendre son dispositif efficace…"
Félix Lukongo ajoute que cette évaluation fait suite aux recommandations du groupe d’action contre le blanchiment des capitaux en Afrique centrale, après avoir constaté des faiblesses dans le cadre juridique et dispositif de la RDC dans cette lutte. 

Lire aussi sur radiookapi.net: