Econews : « CENI : Kadima échappe au contrôle de l’UDPS - Surfacturation, manipulation, … : la CENI mal partie »

Revue de presse de mercredi 16 février 2022

 

La publication d’une enquête sur la CENI, menée par des journalistes du Groupe Afrique Investigations, fait la Une des journaux parus mercredi 16 février à kinshasa.

 

 

Entre le Gouvernement et le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) le courant ne passe pas, rapporte Econews. Le quotidien explique « qu’en l’espace de 48 heures, les deux parties se sont lancées des flèches empoisonnées, l’une et l’autre se déchargeant d’une quelconque responsabilité de bloquer le processus électoral. Si Denis Kadima, président de la CENI, a été le premier à dégainer sur les antennes de la radio Top Congo Fm, mis en cause, le ministre des Finances, Nicolas Kazadi Kadima-Nzuji, s’est cherché du même canal pour lui régler des comptes. Adoubé par le parti au pouvoir, l’UDPS, après le choix de six confessions religieuses, Denis Kadima s’éloigne de plus en plus de ses parrains politiques ».

Se référant à l’enquête menée par des journalistes du Groupe Afrique Investigations et aux propos du ministre des Finances, ce journal affirme : « accusé de surfacturation et manipulation des chiffres, la CÉNI, sous Kadima, est mal partie ».

Une surfacturation, notamment, de 30 à 40 fois du prix normal des véhicules dont la CENI a besoin, précise La Prosperité qui cite le ministre des Finances, Nicolas Kazadi.

Et le tabloïd d’ajouter : « Entre la carte d’électeur provisoire et une carte d’identité définitive, comment Denis Kadima veut court circuiter le gouvernement ».

Le quotidien qui rapporte les résultats de  l’enquête du Groupe Afrique Investigations, note « qu’il semble se profiler comme une manœuvre de la CENI à penser imposer de nouveau des cartes d’électeur au pays entier alors que le Chef de l’Etat avait promis, lors de son discours du 6 décembre 2020, la délivrance de la carte d’identité aux Congolais. Cette carte d’identité devra être délivrée par l’ONIP sous la guidance, de par ses attributions, du ministère de l’Intérieur, Sécurité, et Décentralisation ».

D’après l’analyse de ce groupe des journalistes, souligne pour sa part Africanews, « le schéma du président de la CENI tend non seulement à prolonger le provisoire en cherchant à produire une nouvelle carte d’électeur, mais aussi à imposer un double décaissement des fonds tant l’Exécutif se verrait contraint de financer dans un premier temps la production de la carte d’électeur et, dans un second lieu, l’impression de la carte d’identité biométrique ».

« D'autres ONG, visiblement plus informées, sont convaincues que Denis Kadima veut perpétuer la carte d'électeur parce que derrière ce document se cache un juteux marché de près de 200 millions de dollars déjà négocié avec des partenaires dont l'identité est encore gardée secrète », révèle Forum des As qui s’appuie également sur le travail du groupe des journalistes d’investigation.

Il note que «  pour la fabrication de la nouvelle carte d'identité, le gouvernement a déjà sous la main des partenaires solides prêts à lui accorder près de 400 millions de dollars remboursables sur 20 ans au taux fixe de 2% avec un délai de grâce de 5 ans ».

Ce quotidien s’interroge : « pourquoi dépenser 200 millions de dollars pour une carte d'électeur provisoire plutôt que de produire une carte d'identité définitive et toute l'infrastructure pérenne avec en plus un prêt avantageux de plusieurs millions de dollars ? »

 Pandémie de la COVID-19

« Dr Muyembe en appelle à la vigilance, malgré la levée du couvre-feu », peut-on lire à la Une chez Le Potentiel qui indique que face à la crainte de résurgence de cette maladie, le directeur général de l’Institut national de recherche biomédicale (INRB), a appelé les Congolais à se faire vacciner. Car, selon lui, la vaccination contre la Covid-19 est l’unique moyen de limiter la propagation de cette pandémie et la de vaincre. « En ma qualité de coordonnateur des activités de la riposte contre la Covid-19, je suis heureux de vous annoncer que la quatrième vague  produite  par  le  variant Omicron est derrière nous. Mais, cela ne veut pas dire que la pandémie est terminée. Nous devons être vigilants », a déclaré Jean-Jacques Muyembe.

L’Avenir rappelle que le test Covid-19 n’est plus imposé aux voyageurs «complétement vaccinés», selon le ministre des médias Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement.  Une mesure qui s’applique pour les voyages internationaux et domestiques.

 

Et dans un autre registre, Le Journal annonce que le Chef de l’État a nommé de nouveaux Ambassadeurs en Russie, Kenya et Afrique du Sud.  Il s’agit de  Fidèle Mulaja Bilele, comme nouvel ambassadeur en Afrique du Sud, John Nyakeru  au Kenya tandis qu’Yves Vangu Ngimbi va représenter le pays en Russie.