Revue de presse du mercredi 18 août 2021.
La pollution de la rivière Kasaï, dans la province qui porte le même nom, préoccupe au plus haut point le gouvernement. Mardi 17 août, le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a présidé une réunion avec les ministres sectoriels. C’est le sujet phare que la presse développe.
Au terme de la rencontre, le VicePremier ministre, ministre de l'Environnement, Eve Bazaïba, a annoncé la descente sur terrain d'une mission de haut niveau du Gouvernement, renseigne Forum des As.
Selon la cellule de communication de la Primature, cette mission de solidarité et humanitaire concernera toutes les provinces impactées par cette contamination. A en croire la Vice-premier ministre en charge de l'Environnement, cette catastrophe serait due à la pollution de ces rivières à la suite des activités minières en amont du bassin versant de la rivière Tshikapa dans la partie angolaise.
Selon les informations du gouvernement congolais, il y a plus de 400 personnes qui ont été répertoriées et qui connaissent des cas de diarrhée à la suite de la pollution des eaux, renchérit Cas-info.ca
« Le gouvernement est en train de s’atteler pour des actions humanitaires. Sur le terrain, nous savons que ça sera très difficile. Donner l’alternative à l’eau, n’est pas la porte à côté. Parce qu’il y a toute la population riveraine. Nous avons vu des éléments satellitaires qui montrent tous les corridors de la rivière Tshikapa, de la rivière Kasaï pour sortir vers le Kwilu et le Maï-Ndombe. On n’est plus dans le Kasaï seulement », a affirmé Eve Bazaiba.
La Prospérité s’intéresse à la désignation du remplaçant de Nangaa à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et s’interroge : « va-t-on vers l’aboutissement des tractations » ?
Et si cette fois c’était la bonne pour les 8 confessions religieuses de s’accorder autour d’une personne devant remplacer Corneille Nangaa à la tête de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ? c’est la deuxième question que se pose le quotidien. Jamais deux sans trois. La troisième interrogation du tabloïd : « avec l’arrivée de Marcel Utembi, Président de la Plateforme des confessions religieuses à Kinshasa, va-t-on cette fois-ci, vers l’aboutissement des tractations ?
Sans y répondre, le journal parle de « mystère ». Toutefois, au-delà du délai supplémentaire de trois jours qu’a accordé le Président Christophe Mboso qui d’ailleurs expire ce mardi à minuit, les chefs religieux doivent agir rapidement en privilégiant l’intérêt supérieur de la Nation. L’attente aura été longue.
L’espoir fait vivre, dit-on, poursuit L’Avenir. Dans cette lueur d’espoir, le quotidien affirme que Dodo Kamba accepte de reprendre les discussions.
C’est un jeu démocratique. On n’est pas tous obligé de regarder dans la même direction sur une question. Il peut y avoir de divergences, mais ce qu’il faudrait craindre, c’est la division entre les chefs des confessions religieuses, affirme Dodo Kamba.
Israël Dodo Kamba a indiqué que : « les princes de l’Eglise travaillent en union dans la diversité. Ce qui constitue, à ses yeux, une richesse. Aussi longtemps que nous maintenons l’unité comme dans un corps, nous devons apprendre à respecter les avis partagés ».
Mais 7sur7.cd qui reprend la voix de l’Eglise du Christ au Congo (ECC) est plutôt dubitatif : les différentes prolongations de délai accordées aux confessions religieuses par l'Assemblée nationale sur la désignation du président et d'un membre de la plénière de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), risquent de ne produire aucun résultat.
Pendant ce temps, d’autres acteurs, dont Ensemble pour la République de Moïse Katumbi et le FCC de Joseph Kabila accusent le Président de l'Assemblée nationale de vouloir imposer son choix dans l'attribution des postes au bureau de la CENI dans l'objectif de créer une centrale électorale qui sera aux ordres, écrit Actualité.cd.
Une autre question qui intéresse Le Journal, c’est la guéguerre entre les patrons de l’igf et de l’EPST. Le tabloïd pense que Tony Mwaba et Jules Alingete tuent la lutte contre les détournements.
Dans son analyse, Le Journal affirme que c’est dorénavant clair que la lutte contre les détournements et la corruption que mène l’Inspection Générale des Finances (IGF) a des limites. Selon qu’on est du camp présidentiel ou non, on peut se permettre de résister au contrôle.
Le triste exemple est donné par le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Tony Mwaba, qui en réaction à l’annonce par l’IGF de sa tentative présumée de détournement de 16 millions USD a balancé dans la presse un dossier qui compromet sérieusement la crédibilité de l’inspecteur général des finances-chef de service Jules Alingete, avec le dossier Veridos.