Le Centre d’Etudes pour la Paix, la Démocratie et les Droits de l’homme (CEPADHO), appelle au déferrement devant la justice de tous les officiers ayant trempé dans la « malversation financière », concernant les fonds alloués aux opérations militaires dans les provinces du Nord Kivu et de l’Ituri.
Pour le coordonnateur de CEPADHO, Omar Kavota, ces enquêtes devraient permettre à rassurer la bonne gestion de nos forces armées, sur plusieurs plans :
« Sur le plan financier, logistique et sur le plan du personnel, nous voudrions nous rassurer que désormais, les choses marchent. Parce qu’il n’est pas un secret ; on a toujours appris qu’il y a certains officiers militaires qui ont des fictifs dans leurs unités. Nous voudrions que si cela est vrai que l’inspection des FARDC prennent des dispositions. Nous sommes en train de voir au niveau civil, l’inspection générale des Finances, de mener certaines enquêtes ou inspections qui aboutissent par la traduction devant les autorités judiciaires, ceux, sur qui pèsent des présomptions des malversations ». Selon Omar Kavota, cela va servir d’exemple pour les autres.
« Nous voudrions que s’il y a ceux qui sont accusés avec preuve qu’ils ont mal géré les fonds alloués aux FARDC, la logistique ou qui ont trempe dans des actions de malversation qu’ils soient traduits devant la justice pour qu’ils servent d’exemple » a-t-il précisé.
Le CEPADHO a ainsi réagi, après l’arrestation le jeudi 22 juillet à Bunia, dans la province de l’Ituri, de 9 officiers des FARDC soupçonnés de détournement des fonds destinés aux opérations militaires dans le cadre de l’état de siège.
Une mission d’inspection général de l’armée séjourne depuis le dimanche 18 juillet pour enquêter.