L’armée doit se mettre au service du développement du pays, notamment dans la construction des routes et ponts. Le ministre de la Défense nationale, Aimé Ngoy Mukena, l’a affirmé samedi 10 octobre, à la clôture de la caravane de la paix. La dernière étape était les localités de Mikenge et Bijombo dans les hauts plateaux d’Uvira au Sud-Kivu.
La première phase de la caravane a concerné les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu, du Tanganyika, et du Haut-Katanga. Au Sud-Kivu, le ministre Aimé Ngoy et le gouverneur ont bénéficié de l’appui logistique de la MONUSCO, pour effectuer le déplacement.
« Ce qu’on peut retenir c’est d’abord la philosophie de la caravane elle-même, conçue par le Chef de l’Etat qui veut dire que nous voulons la paix, tout le monde est fatigué de la guerre. Les FARDC ont mis une forte pression sur les rebelles ougandais des ADF mais aussi sur tous les autres groupes armes. Nous tendons encore un peu la main pour que celui qui veut se rendre se rende », a rapporté Aimé Ngoy.
Les populations des zones visitées réclament le renforcement de l’armée nationale et la paix totale, affirme le ministre.
« Partout où je suis passé, les populations ont besoin de la paix et que l’armée soit renforcée pour combattre les groupes armes. Il faut que l’armée s’organise, que le gouvernement rétablisse l’autorité de l’Etat », a-t-il dit.
Pour Théo Ngwabidje Kasi, gouverneur de la province du Sud-Kivu, ces visites de l’autorité en charge de la défense « est un signe de l’engagement des autorités pour le retour de la paix. »