Il y a nécessité d’installer une antenne de dépistage de l’Institut national de recherche biomédicale à Bukavu au Sud-Kivu, pour le dépistage du Coronavirus. Dans une note émise mardi 31 mars, l’Université catholique de Bukavu (UCB) et l’Hôpital provincial de référence de cette ville proposent aussi que des tests rapides et moins coûteux soient disponibles, pour plus d’efficacité afin de contenir la propagation de la maladie.
Pour ces deux institutions, le long délai entre le prélèvement, transfert et le retour des résultats ne favorisent pas la réponse rapide des équipes provinciales face à un virus à grande capacité de propagation.
L’acheminement des échantillons à l’INRB n’est pas simple, il y a forte demande, long délai dans l’attente des résultats avec probabilité des confusions sur la provenance.
L’UCB indique que le Sud-Kivu ne dispose pas d’un cadre et matériel de réanimation, pas de source d’oxygène ni de respirateurs pour la prise en charge en cas de détresse respiratoire sévère.
Ces deux institutions univerversitaire et hospitalière recommandent au gouvernement d’entrer en contact avec des partenaires, entreprises et ambassades des pays comme la Corée du Sud et la chine qui semblent avoir répondu efficacement au Coronavirus.
L’UCB et l’HPRB demandent aussi aux ressortissants du Sud-Kivu, hauts placés dans la politique, de doter leur province des matériels nécessaires de lutte contre coronavirus.
Le recteur de l’UCB a également appelé les médias à réserver des moments gratuits des messages réguliers de sensibilisation.
