Le ministère public a requis mercredi la peine de mort contre huit anciens combattants des groupes armés Nyatura et APCLS, poursuivis pour avoir tué et enterré vifs d’autres combattants démobilisés, cantonnés à la base militaire de Kamina.
C’était lors de la sixième audience de ce procès en appel de ces huit démobilisés accusés d’avoir tué ou enterré vifs en septembre 2016, certains démobilisés de la tribu Ngiti à la base militaire de Kamina où ils se trouvaient tous en formation après avoir déposé les armes.
La partie civile pour sa part a demandé que l’Etat congolais soit également condamné dans ce dossier pour avoir failli à sa mission de protéger les victimes et d’encadrer ces ex-miliciens en processus de démobilisation à la base militaire de Kamina.
Les avocats de la partie civile ont également exigé que chaque prévenu paie la somme de 5 millions USD à titre de dommages et intérêts aux familles des victimes.
De leur côté, les avocats de la défense ont sollicité d’une part la disqualification du chef d’accusation de crime de génocide au profit de l’accusation de meurtre. Ils ont aussi plaidé pour l’acquittement de deux prévenus pour «manque des preuves de leur responsabilité dans cette affaire».
Au premier degré, les prévenus étaient condamnés notamment à la servitude pénale à perpétuité pour crime de génocide.