Revue de presse du jeudi 8 février 2018.
Dans un communiqué publié mercredi 7 février, l’Eglise du Christ au Congo (ECC) dit être sans nouvelle de son pasteur, François David Ekofo. C’est le sujet principal que développe la presse congolaise jeudi 8 février.
Il n’y a pas que le pasteur Ekofo qui est porté disparu. Des leaders du Comité laïc de coordination (CLC) sont aussi réduits en clandestinité et des prêtres sont enlevés ou arrêtés, écrit Le Potentiel qui parle d’un régime de terreur que la majorité au pouvoir à Kinshasa instaure contre son propre peuple et contre tous ses adversaires politiques.
Pour le cas du berger de l’ECC, le quotidien renseigne qu’aux dernières nouvelles, le pasteur Ekofo aurait été exfiltré le samedi 3 février et serait déjà aux Etats-Unis. Son seul péché, poursuit le tabloïd, est d’avoir, au cours de son prêche du 16 janvier dernier en mémoire de Laurent-Désiré Kabila, interpellé les dirigeants congolais sur le déficit de gouvernance de la RDC. Le pasteur Ekofo n’a pas hésité de fustiger le « non-Etat » en RDC, l’absence de justice équitable ou encore la mauvaise gestion instaurée par le régime.
Dépêche.cd mentionne une « situation confuse » sur la destination réelle du pasteur étant donné que certaines sources prétendaient que l’officiant du culte en mémoire du Feu Laurent Désiré Kabila serait arrivé aux Etats-Unis avec sa famille. Mais voilà qu’un «communiqué» de la présidence de la présidence de l’Eglise du Christ au Congo vient confirmer l’insécurité de cet homme de Dieu.
L’homme est introuvable, selon L’Avenir, qui se réfère au communiqué de l’ECC. Dans le document publié hier après-midi, la présidence nationale de l’ECC a dit être sans nouvelle de son pasteur depuis le 4 février 2018 et demandé aux autorités de ne « ménager aucun effort pour informer l’Eglise de sa situation ».
Capsud.net croit savoir que le pasteur Ekofo est «en lieu sûr». Lui et son épouse ne sont plus sur le sol congolais, soutient le média en ligne, sans plus de précisions sur le lieu de destination. Craignant pour leur vie, ils ont été « exfiltrés » en un lieu sûr, se contente d’affirmer le media.
Dans un autre registre, Times.cd se penche sur cette révélation du secrétaire général de l’UDPS, Jean-Marc Kabund : «Étienne Tshisekedi voulait choisir Mubake, mais le Rassemblement a préféré Félix…».
Révélation qu’il a faite au cours de l’émission télévisée « Pona Ekolo » animée par Sylvie Bongo, à l’occasion de l’an 1 de la commémoration de la mort d’Étienne Tshisekedi Wa Mulumba, décédé à Bruxelles le 1er février 2017.
«C’était Valentin Mubake. Mais ce choix a été rejeté par les 8 plateformes membres du Rassemblement qualifiant cet ancien conseiller de «conflictuel». Face à ce blocage, Tshisekedi a soumis la question aux travaux des commissions afin de parvenir à un consensus sur le nom de la personne qui sera désignée comme Premier ministre. A l’issue des travaux en commission, c’était à l’unanimité que les 8 plateformes du Rassemblement avaient porté leur choix sur la personne de Félix Tshisekedi», écrit ce site Internet.