La justice béninoise a émis deux mandats d’arrêt internationaux contre le président de la Fédération congolaise de football association (FECOFA), Constant Omari, et son homologue de la fédération ivoirienne Sidy Diallo, émissaires de la FIFA et de la CAF lors l’élection à la Fédération béninoise de football en juin dernier.
La FIFA avait reconnu le nouveau bureau de la Fédération béninoise de football. Pas la justice béninoise qui fait état de la violation de certains textes.
Jeudi dernier, relatent nos confrères de Foot 365, différents acteurs ont été invités à venir s’expliquer devant les juges, ce qu’ils n’ont pas daigné faire, se contentant d’envoyer leur avocat conseil. Blessé dans son amour propre, note ce site Internet, le juge a lancé un mandat d’arrêt notamment contre les membres du bureau de la Fédération béninoise de football et ceux du Comité de normalisation (Conor). Constant Omari et Sidy Diallo sont, eux, visés par un mandat d’arrêt international.
Toutes ces personnes sont poursuivies pour violation des textes, faux et usage de faux et refus de collaborer avec la justice béninoise.
Sur RFI, Constant Omari qui était allé superviser l’élection du président de la Fédération béninoise, a déclaré n’avoir rien à se reprocher.
Il a fait savoir que c’est la FIFA qui allait réagir dans ce dossier :
« Je ne réagirai pas. C’est la Fifa qui va réagir. Je suis observateur mandaté par la FIFA. J’ai observé. J’ai assisté à l’assemblée générale. Il n’y a pas d’acte que j’ai posé. Nulle part, vous ne verrez ma signature dans un document de leur assemblée générale. C’est une folie, c’est tout. Quand les gens ont la folie de grandeur, ils veulent salir les gens, que voulez-vous. Ca n’engage en rien la FIFA, ça ne concerne qu’un conflit entre des individus au sein de la Fédération béninoise. Nous attendons la réaction de la FIFA. »