Les affrontements entre les FARDC et les miliciens de la Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI) se poursuivent dans la chefferie de Walendu Bindi au sud d’Irumu (Province Orientale). Selon le commandant adjoint du secteur opérationnel des FARDC en Ituri, qui a livré cette information vendredi 12 juin à Bunia, trente-quatre miliciens sont déjà tués depuis le début des combats au début du mois. Il parle de quatre morts et d’une dizaine de blessés côté forces loyalistes. Les autorités militaires appellent les miliciens à la reddition.
Au total, trente-quatre miliciens de la FRPI ont été tués, vingt-sept autres blessés par balles et quatre capturés depuis le début des affrontements entre les deux parties belligérantes. Selon le commandant adjoint du secteur opérationnel de l’Ituri, parmi les blessés, quatorze sont admis aux soins à hôpital général de référence de Gety.
Du côté de l’armée régulière, quatre militaires ont été tués et treize autres blessés dans ces combats. La même source indique que neuf miliciens se sont déjà rendus aux positions de la Monusco à Bukiringi, à plus de 100 kilomètres au sud de Bunia.
Cet officier indique que les FARDC appuyées par la Monusco continuent à traquer les miliciens jusque dans leurs retranchements. Cette information a été confirmée par des sources locales, qui disent entendre chaque jour des détonations de bombes lancées par les hélicoptères de la Monusco.
La société civile d’Irumu témoigne qu’il n’y a pas d’effets collatéraux de ces bombardements sur les civils. Mais, son président, Gilly Gotabo, déplore la destruction des champs des autochtones.
Le commandant adjoint du secteur opérationnel de l’Ituri appelle les miliciens à se rendre volontairement aux positions des FARDC, aux camps de la Monusco les plus proches ou auprès de chefs coutumiers locaux pour intégrer le processus de Démobilisation, désarmement, réinstallation et réinsertion (DDRR).
Lire aussi sur radiookapi.net:
