Le personnel national de la Monusco a organisé un sit-in mercredi 27 mai dans les différents quartiers généraux de la Mission onusienne en RDC. Cette activité va se dérouler pendant trois jours dans toutes les provinces. Dans un mémorandum destiné au représentant spécial de l’Onu, Martin Kobler, ces fonctionnaires locaux dénoncent le non-respect de la procédure de fin de contrat des employés et le réclament le payement légal des indemnités de sortie.
De nombreux agents dont les contrats ont été résiliés l’année dernière continuent de revendiquer le payement légal de leurs dédommagements.
Au quartier général de la Monusco, par exemple, ils étaient une centaine à revendiquer, portant des calicots sur lesquels on pouvait lire : « Indemnités ou rien ».
Dans sa correspondance, le personnel souligne que tout fonctionnaire touché par la vague de licenciement doit bénéficier de la résolution 2098 qui a permis de payer les indemnités l’année passée.
Le memo accuse aussi l’organisation de vouloir faire coïncider l’abolition des postes avec la fin de contrat actuel pour ne pas octroyer des indemnités de sortie.
Problème interne
Réagissant à une question sur ce sit-in au cours de la conférence hebdomadaire des Nations unies, le porte-parole de la Monusco Félix-Prosper Basse, a affirmé que ce problème est interne. Il entre dans le cadre de la stratégie globale de la reconfiguration de la mission.
Tout le staff, aussi bien national qu’international, est concerné par cette réduction des effectifs.
D’après lui, l’administration est en train d’étudier ce dossier « afin de régler ce problème de la meilleure façon possible ».
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