Revue de presse de vendredi 23 janvier 2015.
La Prospérité titre à sa une : « Loi électorale : Sénat, derniers réglages aujourd’hui ! »
Léon Kengo wa Dondo, le Président du Sénat a annoncé hier le report de la séance plénière relative à l’examen de la loi électorale, après que la Commission Politique, administrative et judiciaire (PAJ) de la chambre haute, l’a étudiée et approfondie, écrit La Prospérité.
« L’importance que revêt cette loi électorale en ce qu’elle engage l’avenir de la RDC et, même, le fondement de l’Etat dans ses articulations essentielles, a poussé le bureau du Sénat à laisser la PAJ mettre sa dernière touche, dans la sérénité. Ainsi, a-t-il confirmé le rendez-vous de ce matin, à 9 heures, au Palais du Peuple. Il sera question, pour les Sénateurs, de procéder aux derniers réglages avant que cette loi électorale au contenu qui divise soit, finalement, adoptée », ajoute le quotidien.
Si elle est votée en termes divergents, chose assez prévisible, la commission paritaire mixte-Assemblée Nationale-Sénat- s’y penchera. Mais si, par contre, ces divergences persistent, c’est le point de vue de l’Assemblée Nationale qui prévaudra, conformément aux prescrits de la Constitution, signale La Prospérité.
A ce sujet, Le Potentiel titre « Loi électorale : intenses tractations au Parlement »
Le suspense perdure encore sur le projet de loi relative à la révision de la loi électorale. La controverse a gagné du terrain, ravivée notamment par les derniers événements qui ont paralysé Kinshasa et d’autres grandes villes du pays. Partout ailleurs, la population est descendue dans la rue, écrit Le Potentiel qui indique que « c’est au Sénat que se joue la dernière répartition ».
« Les choses ne se passent pas comme promis. Transmis à sa commission PAJ pour un toilettage, le rendez-vous d’hier n’a pas eu lieu. Il est déclaré pour ce vendredi à 9 heures pour permettre à la commission de boucler ses délibérations ».
Pour le quotidien, cette raison ne serait qu’apparente et estime qu’il se passerait d’intenses tractations entre l’Assemblée nationale et le Sénat.
« Les parlementaires auraient pris consciences du danger après les manifestations populaires dans le pays. Il faut ajouter à cela la forte pression exercée par la communauté internationale, ajoute Le Potentiel.
Pour sa part, La Tempête des tropiques note : « Loi électorale, le rejet pur et simple exigé »
Selon le journal, des regroupements politiques exigent le rejet pur et simple du projet de la loi électorale et projettent une autre manifestation de grande envergure pour lundi 26 janvier au cas où ce texte ne serait pas retiré.
De même, ils exigent la libération immédiate de tous les détenus politiques ainsi que de cadres et militants arrêtés lors de ces manifestations, la réouverture de tous les médias fermés, la publication de toute urgence du calendrier global des élections à organiser dans les délais constitutionnels.
Revenant sur les manifestations de colère à Kinshasa, Forum des As titre : « Théo » – Étudiants : le message passe.
« Je refuse de croire un seul instant qu’un étudiant, quel que soit le problème, peut se permettre des actes de pillages des entreprises censées l’engager demain », a déclaré le ministre de l’ESU, Théophile Mbemba, cité par Forum des As.
Après les folles journées enregistrées ces derniers jours en RDC, le Gouvernement passe désormais à l’offensive en menant une démarche pédagogique. le ministre de l’ESU a recouru à plusieurs casquettes pour convaincre les étudiants de la capitale congolaise. A l’issue de ce face-à-face, « Ya Théo » a réussi à faire passer son message d’appel au calme et à l’apaisement à plusieurs centaines d’étudiants qui ont répondu à son invitation, estime le quotidien. Il s’agissait d’une véritable rencontre de famille hier à l’ISP, écrit le journal.
Dans un autre chapitre, L’Avenir parle du mandat de la Monusco et titre à la une : « Face à l’énigme Monusco : L’ONU propose un retrait progressif »
Au regard de l’évolution positive de la situation politique et sécuritaire en RDC, le Président de la République a, lors de son discours sur l’état de la nation devant l’Assemblée nationale et le Sénat réunis en Congrès, préconisé une réduction des troupes de la Monusco, rappelle le journal.
Premier à réagir, Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’Onu avait, sur un effectif de 20.000 casques bleus présents en Rd Congo, proposé le retrait de seulement 10%, soit 2.000 militaires. Un nombre jugé très insignifiant par les Congolais, suppute le journal.
Il fallait à ce moment-là attendre la décision du Conseil de sécurité, qui lui ne s’est réuni que hier jeudi. A en croire une dépêche tombée sur notre table, lors de cette réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la situation en République démocratique du Congo, le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, s’est félicité des progrès réalisés au cours de ces dernières années, mais a estimé que le retrait de la Mission de l’ONU dans le pays (MONUSCO) devrait être progressif, poursuit L’Avenir.