Les opérateurs économiques se plaignent des pertes que leur fait subir l’instabilité de l’énergie électrique à Lubumbashi, depuis douze jours. A la base, un incendie survenu au répartiteur sud qui alimente une grande partie de cette ville du Katanga. Les vendeurs de vivres frais et les bouchers du centre-ville sont obligés d’utiliser des générateurs ou de brader les prix pour écouler leurs marchandises.
La fourniture en énergie électrique instable a causé de grandes pertes à cause de la mauvaises conservation des vivres frais comme le poisson ou la viande, selon les opérateurs économiques de la ville.
Ils sont obligés de diminuer le prix de leurs marchandises pour les écouler rapidement ou d’utiliser des générateurs pour la conserver longtemps ce qui engage de grandes dépenses.
« Sur les 24 heures, on a une moyenne de 10 à 12 heures de courant. Alors là, on ne sait plus travailler. Nous avons un grand groupe industriel par jour, on peut dépenser 30 litres de mazout et si vous multipliez par 30 (pour le mois), le rendement est presque nul », explique l’un d’entre eux.
Le gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi est allé se rendre compte de l’état d’avancement des travaux du répartiteur sud qui se trouve dans les installations de la Gécamines.
Cette station qui alimente près 70 % de Lubumbashi en énergie électrique avait été incendiée jeudi 7 mars dernier. Incendie causé par un court-circuit qu’avait déclenché une souris, selon le directeur de la Snel au Katanga.
La direction provinciale de cette entreprise affirme qu’elle est à pied d’œuvre pour rétablir la desserte en énergie électrique. Mais elle a annoncé qu’elle a renforcé le système de délestage dans la ville, pour l’instant.
50 % des abonnés de la SNEL à Lubumbashi sont privés de l’énergie électrique.
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