Les mouvements de population au Nord-Kivu, du fait des affrontements entre l’armée congolaise et les rebelles du M23 favorisent la propagation de l’épidémie de Mpox.
Une augmentation des notifications des cas au cours des quatre dernières semaines est signalée.
Cette observation a été relevée au cours de la rencontre, vendredi 24 janvier à Goma, entre le vice-gouverneur de la province du Nord-Kivu et le directeur exécutif adjoint de l’OMS, en charge des urgences, Chikwe Ihekweazu. Ce dernier était accompagné du directeur général de l’Institut national de la santé publique, Dieudonné Muamba.
« La province continue à notifier des cas. Avec des conflits qui ont perduré, ça fait qu’on a noté une augmentation des notifications des cas. Et avec ces déplacements des populations, on a noté aussi qu'il y a de nouvelles zones de santé qui ont commencé à notifier des cas. Mais nous constatons quand même que la létalité demeure très faible. Donc il y a une bonne prise en charge de ces cas de Mpox, et c'est pour cela que nous allons continuer à apporter notre soutien du niveau central vers la province pour nous rassurer que tout est mis en place pour arriver à arrêter les contaminations », a expliqué Dieudonné Muamba.
Il note qu’avec tous ces mouvements des populations la maladie est en train aussi de se répandre.
« Il y a de gros défis qui impactent la propagation de l'épidémie. Mais nous pensons qu’en conjuguant les efforts, nous pourrons avoir des bénéfices au niveau sanitaire », a-t-il noté.
