La République démocratique du Congo (RDC) connait un taux de pénétration mobile de 49% pour le premier trimestre 2015. Le directeur général de l’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPTC), Oscar Maninkunda, a livré jeudi 4 juin ces statistiques, à l’occasion de la journée mondiale des télécommunications. Selon lui, les abonnements à l’Internet mobile 3G s’élèvent à environ 6 000 000 d’abonnés, soit un taux d’accroissement annuel de l’ordre de 150%.
« Le revenu moyen par abonné s’élève à 2,5 dollars américains, soit 2500 Franc congolais par abonné et par mois et que de nombreux sites web se créent quotidiennement », a indiqué Oscar Maninkunda.
En 2012, moins de 700 000 Congolais avaient accès à Internet en RDC, sur quelque 70 000 000 d’habitants, soit moins de 1% de la population.
Le Directeur général de l’ARPTC a souligné que « les efforts fournis par les opérateurs mobiles dans le domaine de l’offre des contenus se poursuivent grâce aux technologies larges bandes qui sont en train d’être implémentées ».
Oscar Maninkunda a également noté l’engouement des populations pour la téléphonie mobile ainsi que pour d’autres services des TIC de manière générale dont le nombre a atteint pour ne citer que le premier trimestre 2015, pour la téléphonie mobile plus ou moins 37 000 000 d’abonnés.
Trois ans après son implantation en RDC, l’entreprise Orange avait indiqué que seuls quinze millions de Congolais possédaient une carte SIM sur un marché de quarante-cinq millions d’utilisateurs potentiels.
Le directeur de cette entreprise des télécommunications, Jean-Léon Bonnechere, a avait déclaré que le taux de pénétration était donc le principal défi à relever par les opérateurs de téléphonie mobile dans le pays.
La RDC à l’instar d’autres pays membres de l’Union internationale de la télécommunication (UIT) ont célébré la journée mondiale des télécommunications sous le thème « les télécommunications et les technologies de l’information et de la communication, moteur de l’innovation ».
L’UIT veut, par ce thème, sensibiliser tous ses membres et acteurs du secteur, à faire un état des lieux de la prise en compte de ces technologies dans les innovations multisectorielles, analyser leur rythme d’implémentation, leur appropriation par le plus grand nombre de la population. Ceci pourrait contribuer à rompre la fracture numérique.
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