Une femme victime de viol.
Le consortium des ONG SOS jeunes filles en danger a recensé 34 cas de mineures violées en quatre mois à Kavumu, dans le groupement de Bugohre, territoire de Kabare (Sud-Kivu). Selon ces structures de défense des droits de la femme, l’âge des victimes varie entre 1 à 14 ans.
De retour de Kavumu, la représentante du chef de l’Etat en charge de la lutte contre les violences sexuelles en RDC, Jeanine Mabunda Lioko, a plaidé jeudi 9 avril pour l’ouverture d’une enquête afin de mettre la main sur les auteurs de ces actes.
«Les allégations selon lesquelles les enfants auraient été violés sont plus qu’abominables», a-t-elle déclaré, estimant que la population de cette contrée était en insécurité avec leurs enfants.
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Jeanine Mabunda affirme avoir établi un pont entre les autorités provinciales du Sud-Kivu et les ONG de défense des droits de l’homme pour que de vraies actions soient menées pour dissuader les violeurs.
«J’ai demandé aux ONG de saisir officiellement la justice avec le dossier de ces 34 cas. J’ai également parlé avec la présidente du tribunal de Kavumu qui m’a fait état d’un nommé Zaïrois Sumaïli qui était condamné, le 13 mars dernier, à 12 ans de prison avec le paiement de dommage et intérêt d’un million de FC», a poursuivi la représentante du président Kabila.
En novembre dernier, plus de 9 000 dossiers de viol étaient en cours de traitement dans les cours et tribunaux de la RDC, avait indiqué Jeanine Mabunda au cours d’une conférence de presse à Kinshasa.
Selon elle, la condamnation des auteurs de ce crime -quels que soient leurs grades et rangs-est un signal fort dans la lutte contre l’impunité en RDC.
